Ce TGV, qui devrait être opérationnel dès 2029, s’inscrit dans une stratégie globale visant à moderniser le réseau de transport marocain. Le projet inclut également le développement d’un réseau express régional (RER), qui devrait être également finalisé avant 2029, soit un an avant la Coupe du monde 2030 organisée conjointement pat le Maroc, l’Espagne et le Portugal.
Le président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lekjaa, présent lors de cette réunion, a souligné l’importance de ces projets pour la réussite de l’événement sportif.
A lire : Le TGV marocain au cœur d’une rivalité internationale
Pour rappel, l’Office national des Chemins de Fer (ONCF) a récemment lancé un appel d’offres, pour la construction d’une ligne de 375 kilomètres, s’étendant de Kénitra à Marrakech, à travers 7 lots allant de 36 kilomètres à 64 kilomètres, dans les zones urbaines de Rabat-Salé et Casablanca et Marrakech. C’est l’un des projets pour lesquels le Maroc a alloué des investissements d’une valeur de 37 milliards de dirhams.
L’appel d’offres porte également sur la conception et la construction de la ligne ferroviaire pour accueillir des trains circulant à une vitesse pouvant atteindre 350 kilomètres à l’heure, en plus des gares, des signaux, des communications, et d’un centre de maintenance à Marrakech. La stratégie de l’ONCF qui s’étend jusqu’en 2040, vise à connecter 43 villes par un réseau de trains, et à augmenter le pourcentage d’utilisateurs de trains parmi la population totale, à 87 % au lieu de 50 % actuellement.
En ce qui concerne le RER, de nouvelles stations du train régional seront créées à Bernoussi, Ain Sebaâ, Mers Sultan et Hay El Hassani, avait indiqué Nabila Rmili, lors d’une session ordinaire du conseil communal, ajoutant que tous les itinéraires qu’empruntera le RER avaient été déjà définis.
