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Le Royaume-Uni a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara dès 1721

Le Royaume-Uni a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara dès 1721

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Le 1er juin 2025, les relations diplomatiques entre Londres et Rabat ont franchi une étape majeure, lorsque le Royaume-Uni a affirmé son soutien au plan d’autonomie du Sahara proposé par le Maroc, le qualifiant de «base la plus crédible, viable et pragmatique pour un règlement durable» du différend régional.

Avec cette décision, le Royaume-Uni est devenu le troisième membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU à soutenir la proposition de 2007 de Rabat, après les États-Unis et la France, qui sont allés plus loin en reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

Il y a des siècles, la Grande-Bretagne avait bien reconnu la souveraineté du Maroc sur les provinces du sud, comme le souligne une lettre publiée dans The Guardian plus tôt cette semaine. En effet, en 1721, les deux nations ont signé un traité de paix qui «a jeté les bases de relations bilatérales renouvelées», entre les deux nations, a écrit l’ambassade britannique au Maroc en 2021, marquant le 300e anniversaire du traité.

Signé à Fès le 23 janvier 1721, durant la septième année du règne du roi George Ier, le texte «permettait la circulation des personnes et des biens entre deux nations de cultures différentes et protégeait les droits et la propriété de leurs citoyens», a noté l’ambassade britannique au Maroc.

Une reconnaissance explicite

Composé de 15 articles, le traité revêt une importance historique particulière concernant le Sahara. S’adressant au sultan Moulay Ismail, qui gouverné sur le Maroc à l’époque, la Grande-Bretagne a expressément reconnu sa souveraineté sur la région. Tout comme le roi George Ier a été présenté comme le souverain de «Grande-Bretagne, France et Irlande», Moulay Ismail est officiellement désigné comme «roi de Fès, Mequinez, Maroc et de tout l’Ouest de l’Afrique».

Ce premier accord a ouvert la voie à des accords ultérieurs, dont le traité anglo-marocain de 1856, signé à Tanger. Cet accord accorde des privilèges diplomatiques aux consuls britanniques et ouvre le marché commercial marocain, en fixant les tarifs douaniers à 10%.

Un autre traité clé réaffirmant la reconnaissance britannique de la souveraineté du Maroc sur le Sahara est l’accord anglo-marocain du 13 mars 1895. Il porte sur l’achat par le Maroc de la propriété de la North West Africa Company (Cap Juby), un comptoir commercial fondé par Donald MacKenzie en 1874 pour mener le commerce caravanier entre Oued Noun et Tombouctou.

Dans cet accord, la Grande-Bretagne déclare explicitement que «les terres entre Oued Drâa et Cap Bojador appartiennent au Maroc». Par cette déclaration, la Grande-Bretagne reconnaît que le territoire marocain inclut Sakia El Hamra. L’article 1 souligne en outre : «Nul ne devra revendiquer les terres entre Oued Drâa et Cap Bojador, connues sous le nom de Tarfaya [à ne pas confondre avec la ville de Tarfaya] et tout son arrière-pays, car elles font partie du territoire du Maroc». «Ces terres ne doivent être cédées à aucune autre puissance», insiste l’accord.

Malgré cette reconnaissance, la position de la Grande-Bretagne envers le Maroc a changé après le traité secret de 1904 avec la France, pour échanger l’influence en Égypte contre le contrôle français au Maroc. Bien que le royaume soit un État souverain, à ce moment-là, la Grande-Bretagne a sapé sa reconnaissance antérieure en s’associant à la future colonisation, pour attribuer une «sphère d’influence» à l’Espagne dans le sud du Maroc.





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