Contrairement aux précédentes législatures où les députés s’accordaient sur ces présidences, l’entente n’était pas au rendez-vous cette année. Et pour cause, les députés n’ont pas réussi à trouver un compromis sur une vingtaine de pays.
Pour décanter la situation, la méthode « du tourniquet » a été adoptée lors d’une réunion décisive tenue lundi. À cette occasion, chaque groupe, par ordre d’importance, a procédé au choix des pays disputés. C’est ainsi que le RN a porté en premier son choix sur le Maroc, informent des députés présents à la séance.
À lire : Avec le Rassemblement national, la France pourrait reconnaître la marocanité du Sahara
Obtenir la présidence du groupe d’amitié France-Maroc est un « signal fort », avait expliqué l’entourage de Marine Le Pen avant cette réunion, affirmant que le Maroc est un « grand pays de diplomatie et de développement économique » et un acteur « important dans la lutte contre l’immigration », avec une « forte diaspora ».
Outre la présidence du groupe d’amitié France-Maroc, le parti d’extrême droite a obtenu la présidence des groupes d’amitié France-Italie et France-Royaume-Uni. Ces décisions devront être validées par le bureau de l’Assemblée nationale lors d’une réunion prévue la semaine prochaine.