Le Réseau africain des institutions nationales des droits de l’Homme (RINADH), réuni lundi en assemblée générale lundi au Palais des nations à Genève, a entériné officiellement la candidature de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, à la présidence de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI).
La candidature de Bouayach a recueilli un large soutien africain, ce qui témoigne de la confiance en sa vision et sa capacité à diriger la GANHRI dans l’avenir, se félicite le CNDH dans un communiqué. Le nom du nouveau président de la GANHRI sera officiellement annoncé mardi, lors de l’Assemblée générale de l’Alliance mondiale, qui se tient à Genève, en marge de la 58è session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
En janvier, le RINADH avait officiellement soumis la candidature de Amina Bouayach à la GANHRI, soulignant qu’en tant que secrétaire actuelle de l’Alliance, la candidate marocaine a fait preuve d’un «leadership exceptionnel, notamment au cours de son mandat de codirigeante de la GANHRI durant les trois dernières années».
L’instance panafricaine a également vanté «la vaste expérience» de Amina Bouayache lors de la «représentation de la GANHRI aux forums internationaux, son leadership stratégique dans la supervision des processus clés et son engagement de longue date en faveur de la promotion des droits de l’homme, qui, ajoute le RINADH, font d’elle une candidate idéale pour ce poste prestigieux».
«L’Afrique soutient pleinement la candidature d’Amina Bouayach à la présidence de l’Alliance mondiale des INDH… Nous avons voté massivement pour soutenir sa nomination», a déclaré Joseph Whittal, président actuel du RINADH et président de l’INDH du Ghana, cité dans le communiqué.
Avec l’appui unanime de l’Afrique, la candidature d’Amina Bouayach reflète l’engagement du continent en faveur d’institutions nationales des droits de l’Homme plus fortes, conclut-on de même source.