Il est certain que l'engagement de professionnalisme des médias dans l'observation, le suivi et la recherche de l'avis des experts et spécialistes de ce dossier contribuera à fournir le service nécessaire à la défense du bien-fondé de la position marocaine, pour autant que la fonction de la presse soit ne se limite pas à répéter les déclarations émises par l'acteur officiel responsable dans le pays ou le diplomate à l'étranger, mais va plutôt au-delà en prenant toutes les initiatives nécessaires, afin de lutter contre la désinformation, les fausses nouvelles et les erreurs dans cette affaire et d'informer les autres des faits. de la situation dans la région.
Il est nécessaire que le journaliste marocain soit armé de connaissances juridiques et scientifiques de base pour affronter les opposants sur certaines des questions soulevées dans le conflit artificiel, notamment, par exemple, trois questions : Premièrement, les opposants de notre pays ont soutenu que les Nations Unies devraient mettre en œuvre le mécanisme référendaire pour permettre au prétendu peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination.
A cet égard, les médias algériens, tout au long des décennies de conflit, s'entêtent à promouvoir la thèse de son régime fondée sur la distorsion des principes et des résolutions des Nations Unies, en affirmant que l'autodétermination au Sahara n'est liée qu'à un référendum, alors que le Les résolutions 1514, 1541 et 2625 de l’Assemblée générale des Nations Unies ne mentionnaient aucun mécanisme susceptible de conduire à l’autodétermination et laissaient le choix du mécanisme approprié pour consulter la population aux parties qui avaient toute liberté de le déterminer par la négociation.
Le Représentant permanent du Royaume auprès des Nations Unies a précédemment enregistré que sur 64 cas liés à des territoires non indépendants ou sous tutelle qui ont été réglés par les Nations Unies depuis 1945, quatre seulement ont été résolus par le mécanisme référendaire, et que deux des quatre cas provoqué… Dans les guerres civiles, ce qui montre les risques que comporte ce mécanisme.
Il est important de souligner ici que les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU ont consacré la suprématie de l'initiative d'autonomie et que le Conseil de sécurité a approuvé le plan de règlement qui inclut le mécanisme référendaire, que le système international réclame, dans sa résolution 2756. le 31 octobre dernier, s'est limité aux résolutions qu'il a émises depuis 2007, qui confirment l'Initiative d'Altesse de l'Autonomie présentée par notre pays cette année-là, qui stipule dans son article 27 que « le système autonome de la région fera l'objet de négociations ». .» Il est présenté à la population concernée lors d'un référendum libre, dans le cadre d'une consultation démocratique. Ce référendum, conformément à la légitimité internationale, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, représente une liberté. l'exercice par ces populations de leur droit à l'autodétermination.
La position ferme du Maroc.
Le deuxième problème promu par la machine médiatique du régime algérien est l'exploitation des ressources naturelles du Sahara, dans une tentative désespérée de porter atteinte à la justice de notre cause nationale, alors que la réalité du Sahara marocain parle d'une manière différente, marquée par La supervision par Sa Majesté le Roi du lancement du programme de développement des provinces du sud, dont la couverture financière a atteint 80 milliards de dirhams, en vue de lancer un véritable dynamisme économique et social, de créer des opportunités d'emploi et d'investissement et de doter la région des ressources nécessaires. infrastructures et équipements, répondant ainsi aux préoccupations des Et les aspirations des habitants des provinces du sud, notant que Sa Majesté le Roi a confirmé que depuis son redressement en 1975, le Maroc a investi 7 dirhams dans son désert pour chaque dirham de ses revenus, dans le cadre de la solidarité entre les régions et entre le peuple d’une seule nation. En 1975, les indicateurs de développement humain dans la région étaient inférieurs de 6 pour cent à ceux du nord du Maroc et de 51 pour cent à ceux de l’Espagne. Aujourd’hui, ces indicateurs dans les régions du sud sont bien supérieurs à la moyenne nationale du reste du Royaume.
La troisième question que nos médias nationaux doivent aborder concerne les droits de l'homme dans la région, que le régime algérien tente d'exploiter pour forcer le Conseil de sécurité à assigner la mission de la MINURSO pour la superviser et la surveiller. Mais la position ferme du Maroc a contrecarré cela. plan il y a 11 ans, basé sur le fait que certaines missions similaires aux Nations Unies dans certaines parties du monde n'ont pas cette autorité, et son bilan dans le domaine du respect des droits de l'homme, contrairement aux persécutions subies par les habitants de les camps de Tindouf. Et la privation des droits les plus élémentaires des réfugiés à la circulation et à une vie décente. A noter que le Secrétaire général des Nations Unies prend note, dans ses rapports au Conseil de sécurité, des efforts et des réalisations du Maroc dans le domaine de la promotion et de la protection de la personne humaine. droits et libertés fondamentales au Sahara marocain et du rôle majeur des deux commissions régionales du Conseil national des droits de l'homme à Laâyoune et Dakhla à cet égard.