Le jeune artiste de 29 ans, originaire de Sevran, était recherché pour son absence à un procès où il était accusé de violences en réunion, des faits qui remontent à 2018. Condamné par contumace à dix mois de prison et 10 000 euros d’amende en juin 2024, Maes avait choisi l’exil à Dubaï, prétextant des menaces sur sa personne. « Je suis parti à Dubaï après que des véhicules de mon clip ont été brûlés par des jaloux de ma cité […]. On a essayé de me racketter, je me suis dit, mais, d’habitude c’est moi qui fais ça aux gens », avait-il déclaré à Générations.
Ce départ précipité avait déjà eu des conséquences sur sa carrière, l’obligeant à annuler un concert événement à l’Accor Arena de Paris en décembre dernier. Un coup dur pour le rappeur, qui voyait cet événement comme un tournant majeur. L’annulation, à la dernière minute, avait d’ailleurs alimenté les moqueries de son rival Booba.
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Selon des sources proches du dossier, citées par Le Nouvel Obs, Maes aurait quitté Dubaï pour le Maroc le 18 janvier, craignant une extradition vers la France suite à l’annonce de la visite du ministre de la Justice Gérald Darmanin dans l’émirat. Ironie du sort, c’est finalement au Maroc, son pays d’origine, que le rappeur a été interpellé.
Placé en détention, Maes attend désormais la décision des autorités marocaines concernant son extradition. Sauf que le Maroc n’extrade jamais ses ressortissants.