Le groupe Anouar Invest a procédé, mercredi, au lancement officiel du chantier du projet industriel AYA (Anouar Yieldest Additives), un investissement structurant de 480 MDH dans la filière agro-industrielle et biotechnologique, situé au niveau de la zone industrielle de Jorf Lasfar (province d’El Jadida).
Le lancement officiel du chantier du projet marque une nouvelle avancée du Maroc dans sa stratégie d’industrialisation et de consolidation de sa souveraineté alimentaire, ont affirmé, mercredi à Jorf Lasfar, plusieurs responsables gouvernementaux.
Dans une allocution, le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, a souligné que ce chantier consolidait «la souveraineté alimentaire et industrielle du pays tout en créant une nouvelle filière exportatrice dans la biotechnologie».
Selon lui, cette initiative s’inscrit dans la stratégie industrielle du gouvernement qui participera à la création d’emplois et à la montée en compétence des talents marocains, en renforçant l’économie locale et la justice territoriale.
De son côté, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Ahmed El Bouari, a déclaré que le projet AYA s’inscrit pleinement dans les orientations de la stratégie génération green, qui place le secteur agricole au cœur du développement économique et social du pays.
Pour sa part, le secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, Omar Hejira, a affirmé que le projet AYA illustrait la capacité du Maroc à développer une industrie compétitive tournée vers l’international.
Implantée sur une superficie de 7,1 hectares, dont 28 700 m² couverts répartis sur trois niveaux, l’usine devrait générer plus de 500 emplois directs et indirects. Elle a été pensée comme un projet vert, avec la mise en place d’une station de traitement des eaux conforme aux normes nationales et internationales.
La puissance électrique installée sera de 14 MW, dont 40% de l’approvisionnement sera issu d’une production d’électricité verte.
L’unité AYA a pour vocation de répondre à la demande croissante du marché en levure et améliorant de boulangerie mais aussi de contribuer à l’essor du Maroc à l’international en exportant 30% de sa production.