Le président de la commune de Sidi Kacem, Abdelilah Ouaissa, est désormais poursuivi en état de liberté pour faux et usage de faux. Le juge d’instruction de la Cour d’appel de Kénitra a récemment ordonné de poursuivre l’élu local, soupçonné d’avoir falsifié un document administratif relatif à des travaux de construction dans un lotissement résidentiel. Parallèlement, l’entrepreneur plaignant a annoncé son intention de faire appel de la décision de maintient en liberté, selon Al Akhbar.
Des sources informées indiquent que l’affaire a fait l’objet d’une série d’enquêtes approfondies à Sidi Kacem, avant d’être renvoyée à la Cour d’appel de Kénitra. Avec trois autres responsables, Abdelilah Ouaissa a été interrogé en sa qualité de président de la municipalité et en charge du secteur de l’eau dans la province. Le plaignant accuse les mis en cause de lui avoir fourni un faux document, ce que l’élu local a catégoriquement nié.
Le juge d’instruction a également entendu le directeur régional du secteur de l’eau et des responsables de l’agence urbaine, ainsi qu’un employé municipal, pour clarifier les circonstances entourant la délivrance du document en question et sa conformité avec les plans approuvés.
Le président de la commune est confronté à une autre affaire, après la publication d’un rapport critique par la Cour régionale des comptes de Rabat-Salé-Kénitra. Les données y révèlent de graves violations dans l’octroi d’un permis de construire pour un centre d’accueil et de formation dans la ville de Sidi Kacem, où cette infrastructure a ensuite été transformée en hôtel privé.