Le décret exécutif est intervenu trois semaines seulement après les raids israéliens qui ciblaient les dirigeants du mouvement « Hamas » à l’intérieur du Qatar, ce qui a suscité une colère généralisée parmi les responsables du Qatari et des Américains, et a soulevé des questions sur la force des garanties de sécurité américaines à ses alliés dans le golfe.
L’affaire exécutive stipule que si le Qatar est attaqué, les États-Unis doivent prendre « toutes les mesures légales et appropriées, y compris la diplomatie et l’économie, et si nécessaire, une action militaire afin de défendre les intérêts des États-Unis et de l’État du Qatar ».
Le décret a appelé le secrétaire américain à la guerre à se coordonner avec des hauts fonctionnaires pour maintenir des plans d’urgence conjoints avec le Qatar, garantissant « une réponse rapide et coordonnée à toute agression externe contre l’État du Golfe ».
Le Qatar accueille la plus grande base militaire américaine du Moyen-Orient. Par conséquent, la récente attaque israélienne, délivrée par un proche allié de Washington, a été un grand choc pour les responsables qatariens.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a défendu les raids, soulignant qu’il intervient dans la mission déclarée d’Israël de venger l’attaque dirigée par le Hamas le 7 octobre 2023. Netanyahu a accusé le gouvernement qatari de fournir un « refuge » aux dirigeants du mouvement.
Le Premier ministre qatari Sheikh Mohammed bin Abdul Rahman Al Thani a décrit l’attaque israélienne comme du « terrorisme de l’État », tandis que son gouvernement a renouvelé que l’hébergement des responsables du Hamas a lieu à une demande américaine pour faciliter les canaux de communication avec le mouvement.