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Le président algérien se confie sur les relations franco-marocaines

Le président algérien se confie sur les relations franco-marocaines


Le président algérien a réagi pour la première fois aux visites effectuées, en février dernier, au Sahara occidental par la ministre française de la Culture, Rachida Dati, et le président du Sénat, Gérard Larcher. «Ce ne sont pas une provocation», a estimé Abdelmadjid Tebboune dans une interview accordée à des médias algériens.

Une position qui tranche avec le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, condamnant le déplacement de Mme Dati à Laayoune et Dakhla. «Cette visite est d’une gravité particulière et un mépris insigne de la légalité internationale», avait indiqué le département dirigé par Ahmed Attaf. De son côté, la Chambre basse du Parlement algérien avait décidé de «suspendre» ses relations avec le Sénat français en réaction à la visite de Larcher au Sahara.

Le président Tebboune est également revenu sur les «origines» du plan marocain d’autonomie au Sahara occidental. «Nous ne sommes pas dupes. Nous savons que l’histoire de l’autonomie est française avant qu’elle ne soit défendue par nos voisins de l’Ouest», a affirmé le chef d’Etat.

«La France n’a jamais caché son amitié avec le Maroc, et cela ne nous dérange pas, contrairement à ce qui se dit. Ce sont deux relations verticales. La France et le Maroc s’entendaient très bien, même avant notre indépendance. Et cela ne dérange pas l’Algérie et nous ne réclamons pas un contentieux entre les deux pays.»

Abdelmadjid Tebboune

«Nous savons que la France a toujours été du côté du Maroc dans le dossier du Sahara occidental. Mais faire cela d’une manière ostentatoire pose problème. Elle dérange l’ONU et la légalité internationale», a-t-il expliqué.

Le président algérien semble avoir mis de l’eau dans son vin. Sa position est en rupture avec les déclarations de son présecesseur, Abdelaziz Bouteflika, confiées à l’ambassadeur français à Alger, Bernard Bajolet (2006 et 2008). «On nous a parlé de relations privilégiées entre la france et l’Algérie. Mais en réalité, les privilèges ont été réservés au Maroc et à la Tunisie. L’Algérie, elle, n’a rien vu», écrivait le diplomate dans son livre «Le soleil ne se lève plus à l’Est, mémoires d’Orient d’un ambassadeur peu diplomate».





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