Le Polisario s’invite dans la décision de la justice espagnole d’expulser un ressortissant marocain, qui se présente «un activiste sahraoui». Le représentant du Front au Pays-Basque, Fadel Brahim, a condamné «une attitude méprisable» du gouvernement de coalition de gauche présidé par Pedro Sánchez, rapporte El Mundo.
«A son retour, il sera condamné à une peine très sévère», a-t-il prévenu dans des déclarations à la presse, lors d’un sit-in observé, jeudi 4 juillet 2024, par des associations pro-Polisario, devant la subdélégation du gouvernement espagnol à Bilbao devant la subdélégation du gouvernement espagnol.
L’expulsion de ce jeune de 20 ans, qui se présente comme «un Sahraoui persécuté au Maroc» n’est pas sans rappeler celle, décidée en mai 2019, contre un couple sahraoui natif du Maroc, ayant sollicité l’asile politique, une fois arrivé à l’aéroport de Barcelone. La même année, l’étudiant Houcine Bachir Brahim, arrivé à bord d’une patera à Lanzarote (Iles Canaries), avait subi le même sort.