Les menaces du Front Polisario, qui a promis d’attaquer Nouakchott et d’embraser la région par la guerre, n’ébranlent guère la détermination de la Mauritanie à ouvrir un nouveau poste-frontière avec le Maroc.
La Mauritanie se dit prête à faire face aux menaces du Front Polisario, qui a promis d’attaquer Nouakchott et d’embraser la région par la guerre. D’ores et déjà, les autorités de Nouakchott ont accéléré le renforcement de leurs défenses et cherchent à acquérir des armes modernes et avancées, rapporte le journal Info Mauritanie. Le pays a exercé pleinement son droit souverain et a accepté d’ouvrir un nouveau poste-frontière avec le Royaume du Maroc, ont affirmé des sources gouvernementales mauritaniennes.
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Tout est parti de la volonté de la Mauritanie d’ouvrir un nouveau passage commercial avec le Maroc. Un projet que le Polisario voit d’un mauvais œil. « La Mauritanie pourrait mettre un terme à ce projet. Avec cette nouvelle route, les frontières des Sahraouis seront alors les frontières du Maroc. […] Ce qui implique la Mauritanie dans une guerre », a déclaré Bachir Mustapha Sayed, le numéro 2 du Polisario après Brahim Ghali.
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Ces menaces sont loin d’ébranler la Mauritanie et le Maroc qui font avancer les travaux de construction du nouveau passage commercial reliant le Maroc à la Mauritanie, à travers une route de 53 kilomètres reliant la ville de Smara à la frontière mauritanienne. Lancé en février 2024, le projet est entré dans sa phase finale. Le travail qui reste à effectuer avant l’ouverture du nouveau passage commercial entre la Mauritanie et le Maroc à la circulation des camions et des voitures est le revêtement de la route.
