Des éléments du Polisario ont lancé, le 27 juin, des projectiles sur la ville d’Es-Smara. Depuis, la direction du Front fait face à des pressions des familles des exécutants de cette attaque, qui veulent connaître le sort de leurs proches.
«Le Polisario est réellement dans une impasse. Il ne peut annoncer la mort de ses membres, alors même que son «ministère de la Défense» a déjà revendiqué l’attaque sur Es-Smara», explique à Yabiladi une source sécuritaire marocaine.
«Face à cette pression, le Polisario assure officieusement aux familles qu’«après avoir mené l’opération du 27 juin, ses miliciens ont été arrêtés par une patrouille de l’armée mauritanienne et depuis placés en état de détention et qu’il est en train de négocier leurs libération». Le Front souhaite, ainsi, gagner du temps en attendant que la colère des familles se dissipe», affirme la même source.
Pour rappel, une frappe menée, le 27 juin, par un drone des Forces armées royales (FAR) a tué les membres du Polisario, auteurs de tirs de missiles sur des objectifs à Es-Smara.
Traditionnellement, le Polisario organise des funérailles, en catimini ou en grande pompe, selon le facteur de l’appartenance tribale de ses éléments tués.