Le Projet de Loi de Finances 2025 prévoit la création de 28.906 postes budgétaires, répartis entre différents ministères et institutions. Le ministère de l’Intérieur se taille la part du lion avec 7.744 nouveaux postes, suivi du ministère de la Santé et de la Protection sociale, qui bénéficiera de 6.500 postes supplémentaires. De son côté, l’Administration de la défense nationale se voit octroyer 5.792 postes, traduisant l’engagement du gouvernement à renforcer les services publics essentiels.
Le Chef du gouvernement se voit également attribuer 500 postes budgétaires, dont 200 sont spécifiquement réservés aux personnes en situation de handicap, favorisant ainsi une politique d’inclusion sociale. De plus, 600 postes sont prévus pour la régularisation de la situation des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale titulaires de doctorats, en application de l’accord du 26 décembre 2023, qui renforce la valorisation des compétences académiques dans le secteur de l’enseignement.
Dans le cadre de la réforme de la gouvernance du secteur de la santé, le PLF 2025 prévoit la prise en charge de la rémunération du personnel transféré aux groupements sanitaires territoriaux et à l’Agence marocaine du sang. Ces mesures s’inscrivent dans la stratégie de déconcentration et de réforme des infrastructures de santé publique, facilitant la gestion des ressources humaines et optimisant la qualité des services dans les territoires.
En outre, le secteur de l’éducation bénéficie de la création de 16.000 postes, dont 14.000 pour le recrutement de professeurs au sein des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF). Ces initiatives soulignent l’importance accordée par le PLF 2025 à l’éducation et aux services publics, en s’appuyant sur une répartition judicieuse des ressources humaines pour répondre aux besoins croissants en matière d’enseignement et de soutien scolaire.
M.Ba.
