Le Parlement européen, qui a débuté sa session plénière lundi 7 octobre à Strasbourg (7-10 octobre), a rejeté la tentative de certains partisans des séparatistes du Polisario d'inclure une discussion sur les arrêts de la Cour de justice européenne liés à la deux accords conclus entre le Maroc et l'Union européenne sur la pêche et l'agriculture à l'ordre du jour.
La proposition, présentée par le Groupe de Gauche, dont certains membres sont habitués à des démarches alimentées par une idéologie dépassée, a été rejetée à la majorité des voix des représentants européens appartenant à tous les mouvements politiques représentés au Parlement européen.
Ce coup porté par les indépendantistes et leurs quelques partisans vient une fois de plus remettre les choses en perspective et montre l'isolement de la Cour de Justice européenne au sein des institutions de l'Union européenne et des Etats membres, mais aussi l'isolement des des partisans des séparatistes au sein du Parlement européen.
Ce rejet de l'institution européenne intervient après que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le haut représentant de l'Union européenne, Josep Borrell, ont renouvelé, dans une déclaration commune, l'engagement de l'Union européenne en faveur de la préservation accrue de son des relations étroites avec le Maroc et en les renforçant dans tous les domaines conformément au principe du « le contrat fait loi aux entrepreneurs ».
Cette déclaration commune, qui constitue un acte rare qui affirme l'importance du Maroc et incarne l'importance du partenariat qui lie l'Union européenne au Royaume, a réaffirmé la « grande valeur » que l'Union européenne attache à son partenariat stratégique avec le Maroc, qui reste longtemps large et profond.