Les groupe du Mouvement populaire (MP) à la Chambre des représentant a formulé une proposition, pour inclure le groupe sanguin aux informations accessibles via la carte nationale d’identité électronique. Cette initiative vise ainsi à modifier et à compléter les articles 4 et 5 de la loi 04.20 relative à la CNIE, que les députés du parti de l’opposition expliquent comme une démarche pour encourager le don de sang et fluidifier les prises en charge éminemment urgentes.
Présenté par les députés Brahim Abba, Zineb Amahroq, Aziza Boujrida et Nabil Eddakhch, le mémorandum de présentation de la proposition de loi soutient «un mécanisme permettant une intervention médicale rapide dans les situations d’urgence, telles que les accidents ou les crises soudaines», considérant que l’identification du groupe sanguin comme «l’un des éléments clés qui contribuent à sauver des vies et assurer un traitement rapide et approprié».
Selon les députés, cette mesure aidera aussi à répondre aux besoins vitaux des centres de transfusion sanguine dans le pays, pour soutenir les stocks de sang, notamment pour les groupes sanguins rares. Il s’agit, par ailleurs, d’«assurer un équilibre entre le renforcement de la protection de la santé des citoyens, d’une part, et la garantie de mesures sanitaires facilitées en situations d’urgence, d’autre part, de manière à accompagner les progrès médicaux et à renforcer le principe de solidarité sociale à travers la promotion des pratiques de don de sang et d’intervention pour sauver les citoyens dans des situations critiques».
L’initiative pourrait également bénéficier d’une «coordination avec l’Agence marocaine du sang et ses dérivés, créée en vertu de la loi 11.22 dans le cadre la contribution à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation de la politique nationale du sang», ajoute la source.