Le leadership du Front Polisario vit dans un état de tension et de coup d’État profond, après avoir reçu un coup diplomatique sans précédent dans les couloirs de l’Organisation socialiste internationale, après avoir accepté la participation du mouvement « Sahrawis for Peace » dans les œuvres de sa conférence tenue à Istanbul. Cette participation n’était pas simplement une présence symbolique, mais est plutôt venue sous une forme officielle en tant qu’observateur, à une époque où le Polisario insiste toujours pour que ce soit le seul acteur des Sahrawis, une affirmation qui est devenue dans le vent de la vérité.
Cette décision, que les observateurs ont considéré un changement qualitatif dans l’international traitant de la question du Sahara marocain, a révélé une nouvelle réalité au sein de la société Sahrawi, basée sur le pluralisme et la diversité des visions, qui n’était pas modérée par la direction du Polisario qui s’est précipitée pour protester par la direction de l’international socialiste. Des sources éclairées ont confirmé que la délégation des « Sahrawis pour la paix » comprenait des personnalités équilibrées, y compris un ancien ambassadeur du Polisario au Venezuela, ainsi que des acteurs des régions du sud et des camps de Tindouf, ce qui a donné à la participation un symbolisme remarquable et équilibré.
La colère que la délégation du Polisario était évidente dans un message de protestation officiel, que j’ai envoyé à la direction de l’organisation socialiste, dans laquelle elle a exprimé son « choc » d’accepter une organisation d’opposition à l’intérieur de l’arène du désert. Mais le même message a révélé indirectement l’impasse que le front séparatiste connaît, et il voit son caractère unique à agir s’effondrer devant de nouveaux mouvements qui adoptent un discours réaliste et appellent une solution politique permanente dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Dans une tentative désespérée de retirer la légitimité de ce mouvement pacifique, le Polisario a affirmé que les « Sahrawis pour la paix » ne sont qu’à « une » interface « du Maroc, mais les données sur le terrain et les visages fondateurs du mouvement réfute cette affirmation, d’autant plus que dans ses rangs, les anciens milicants ont vécu l’expérience des camps de honte, et ils ont maintenant choisi une autre voie appelée compatibilité et récit.
Selon les analystes, le ton du message de protestation a conduit beaucoup de confusion et d’anxiété, car le Polisario a recouru à remettre en question les intentions du mouvement et la trahison de ses membres, sur la base d’articles de presse qui n’augmentent pas le niveau de preuves politiques ou juridiques. Ce comportement, les adeptes, par exemple, traduit le front étroit de l’avant devant tout son désertique indépendant et réaliste qui ne répète pas sa thèse traditionnelle.
Il semble que ce qui a augmenté la situation, c’est l’escalade du soutien dont jouit le nouveau mouvement parmi les Sahrawis, en particulier dans les provinces du Sud qui définissent des transformations dynamiques de développement notables et indéniables. Ce mouvement croissant a fait perdre progressivement le Polisario à perdre son contrôle symbolique sur la scène du désert et l’a poussé à des positions défensives défensives plus près des crampes que du dialogue.
En ce qui concerne le contexte international, cette participation vient à un moment où les témoins de diplomatie marocaine augmentent l’élan, en particulier dans le continent africain et l’Amérique latine, où les caractéristiques d’un nouvel alignement ont commencé à se former, en fonction de la soutien à la solution marocaine à l’autonomie comme une option réaliste et pratique, qui bénéficie du soutien d’un certain nombre de forces influentes.
Le message envoyé par le Polisario, bien qu’il porte la nature de la manifestation, mais il indique un changement profond dans l’équilibre des conflits, non seulement entre le Maroc et le front, mais dans la communauté Sahrawi elle-même. La «représentation exclusive» similaire à l’origine commerciale n’est plus une réalité imposée, mais est plutôt devenu un sujet de discussion, en particulier après que l’international socialiste a ouvert ses portes à de nouvelles voix désertiques exprimant une vision différente, et parfois plus réaliste.
À la lumière de ces développements, le BET reste lié à la capacité de ces mouvements alternatifs à se consolider en tant qu’acteur politique sérieux et efficace, capable de traduire les aspirations des Sahrawis en un projet politique pratique, qui ré-priorise loin du langage de l’alignement idéologique, et mène à un avenir de réconciliation et de développement dans l’ombre d’un mocco unifié.
L’impact politique profond de cet événement sur le cours de la question marocaine du Sahara ne peut pas être réduit, car l’acceptation des « Sahrawis pour la paix » dans les œuvres de l’international socialiste est une percée diplomatique qualitative qui renforce le moment de l’initiative marocaine pour l’auto-gouvernement au niveau international. Le mouvement obtient un observateur d’une organisation ayant une extension mondiale, avec un symbolique historique dans la défense de la justice sociale et le droit des peuples à l’auto-détermination, représente une déclaration implicite de l’existence de voix désertiques croissantes qui croient que la solution réaliste ne se déroule pas par la séparation, mais plutôt par un consensus politique.
Ainsi, l’initiative d’autonomie que Rabat a mise en 2007 devient plus ferme en tant qu’option stratégique, qui répond aux aspirations de la population, et a un soutien croissant des forces politiques et des droits de l’homme à travers les continents, ce qui contribue à isoler le discours séparatiste au sein des forums internationaux, et pousse à reformulter le récit politique sur le désert d’un développement, une perspective pacifique et pacifique.
Abdo Haqi