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Le mot est plus fort que le réservoir et il n’y a pas d’échappement du dialogue? ..

Le mot est plus fort que le réservoir et il n’y a pas d’échappement du dialogue? ..

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* Écrit par // abdo hakki *

Qu’est-ce que cela signifie pour l’intellectuel arabe de s’asseoir dans une rencontre de « dialogue » avec un intellectuel israélien? Est-ce une expression de l’ouverture de l’esprit à l’esprit, ou est-ce une déclaration de la chute de la mémoire devant la pression et l’oppression de la politique? Le problème n’est pas seulement une communication culturelle; C’est plutôt une implication dans un espace dialectique profond où l’intellectuel fait face à une question urgente et anxieuse: la culture est-elle un outil pour la libération humaine, ou une couverture pour embellir l’occupation?

La mémoire n’est pas seulement une archive passée; C’est une cour silencieuse qui appelle l’intellectuel chaque fois qu’il essaie de sauter par-dessus les blessures de l’histoire. Comment le dialogue peut-il prospérer sur une terre qui n’a pas encore reconnu sa chirurgie?

L’intellectuel qui renonce à sa mémoire sous prétexte de la « modernité » perd sans aucun doute sa légitimité symbolique. Parce qu’à l’heure actuelle, lorsqu’il est séparé de la blessure de sa nation, il se transforme en un étranger qui n’a qu’une langue isolée et des mots suspendus dans l’air sans racines.

Le dialogue en soi est un acte humain noble et requis, mais lorsqu’il est pratiqué dans la réalité, il se transforme en son contraire. La liberté n’est pas née de la collusion, et la légitimité n’est pas dérivée de s’asseoir à une table face à l’autre, mais plutôt de réaliser l’essence de la question.

Et l’intellectuel arabe dans ces réunions se tient devant un dilemme épineux: s’il parle de l’emplacement du club, alors il se trompe avec une haie qui n’existe pas, et si le silence ou l’offrande générale donne à l’autre la légitimité de l’existence qu’il n’a pas extraite sauf par la force. Ici, le dialogue passe d’un moyen de libération à un piège qui reproduit la dépendance.

L’intellectuel dans son essence est un être dialectique, qui vit entre deux pôles: l’adhésion à la mémoire collective d’une part, et le désir de s’ouvrir à l’autre. Mais lorsque l’ouverture est réduite à sauter par-dessus la blessure, le dialogue devient un fardeau, pas une libération. L’intellectuel qui s’aventure sur ce chemin entre dans le circuit d’un conflit avec lui-même avant qu’il ne y entre avec l’autre; Une lutte entre être témoin de l’histoire ou un témoin contre l’histoire.

Le dialogue ne peut être basé que sur la reconnaissance de la vérité. La vérité ici n’est pas un concept abstrait, mais plutôt les noms des villages dévastateurs, la terre volée, les corps qui sont tombés et les parties du corps déchirées.

Ignorer ce fait signifie nier l’état initial de la liberté. Comment est un pont de dialogue entre deux parties, dont l’une se dresse sur une terre violée et l’autre sur une mémoire violée? Il s’agit d’un pont suspendu dans un vide, qui ne mène qu’à un abîme.

Les réunions des intellectuels arabes et israéliens ne sont pas seulement une question culturelle; C’est un miroir d’un examen plus profond: la relation entre la relation entre l’intellectuel et la mémoire, entre la liberté et l’histoire, entre l’existence et la légitimité. L’intellectuel qui choisit d’y participer se met face à une question inévitable: est-ce une voix de mémoire ou une voix pour l’oubli? La culture a-t-elle un acte de résistance ou une excuse pour la collusion?

La réponse n’est pas mesurée par le nombre de discours, de données et de slogans qui sont dit dans les couloirs, mais plutôt par sa capacité à rester fidèle à la vérité, même lorsqu’elle est seule, face à l’attractivité de l’oubli.



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