Les avoirs en argent liquide déclarés volontairement dans le cadre de l’amnistie fiscale introduite par le PLF 2024 ont totalisé 127 milliards de dirhams. Lors du point de presse hebdomadaire à l’issue du Conseil de gouvernement, le ministre chargé des relations avec le Parlement, porte-parole de l’exécutif, Mustapha Baitas, a fait savoir que cette initiative avait permis de réaliser «d’excellents résultats bien au-delà des estimations initiales». Cette somme est équivalente à plus de 6,8% du produit intérieur brut (PIB).
Cette opération a appliqué un taux de 5% pour les régularisations des avoirs nationaux et de 10% pour ceux à l’étranger. Outre les recettes immédiates issues de l’amnistie fiscale et qui représentent une nouvelle injection dans l’économie formelle, Mustapha Baitas a mis en avant l’impact global de ce processus sur les finances publiques et la capacité de réponse de l’Etat.
Le prélèvement de la contribution libératoire de 5% devrait permettre d’injecter près de 6 milliards de dirhams au budget général de l’Etat pour l’année 2025. Estimés à 35,9 MMDH les revenus fiscaux ordinaires ont également permis de couvrir les dépenses supplémentaires de 2024.