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Le ministre de l’Intérieur français menace de démissionner si Paris montrait sa position avec l’Algérie

Le ministre de l’Intérieur français menace de démissionner si Paris montrait sa position avec l’Algérie


Science – agences

Le ministre français de l’Intérieur Bruno Ritayo a menacé de démissionner si Paris regardait sa position envers l’Algérie afin d’accepter de recevoir ses citoyens irréguliers en France, dans une interview avec le journal du Parisien publié samedi sur son site Web.

Le refus de l’Algérie de recevoir des citoyens résidant illégalement en France, qui a tenté de les expulser dans leur pays d’origine, y compris l’agresseur d’une attaque qui a tué le 22 février à Mulos (oriental de la France), a conduit à la tension des relations entre les deux pays, qui s’est détériorée principalement depuis que la France a reconnu le souverain de Morocco au-dessus du Moroccan Sahara en juillet 2024.

On sait que l’Algérie a refusé de les recevoir et est retournée en France, où ils sont arrêtés.

« J’ai une conviction que je suis utile et que j’ai les moyens », a déclaré Ritayo dans l’interview samedi.

Mais il a averti que « si je me demande de me rendre dans ce numéro, ce qui implique une grande importance pour la sécurité des Français, il est clair que je refuserai. »

« Je ne suis pas ici pour un poste, mais pour accomplir une mission, c’est la protection des Français », a ajouté le ministre.

Les positions de Ritayo, qui font des déclarations enflammées contre l’Algérie, en particulier depuis que la prison de l’écrivain français-Algérien Boualam Sankal, est venue en réponse à une question sur le dossier algérien et la « réponse progressive » qu’il appelle si l’Algérie refuse de recevoir ses ressortissants illégaux en France.

Et vendredi, le gouvernement français a préparé une liste de 60 ressortissants algériens qui doivent quitter le territoire français.

Selon Ritayo, « il sera examiné à la fin de la réponse de l’accord de 1968 », et il a poursuivi: « Je serai ferme et je m’attendrai à mettre en œuvre cette réponse progressive ».

L’accord de coopération dans le domaine de l’immigration conclu entre la France et l’Algérie en 1968 donne une situation particulière aux Algériens en termes de mouvement, de résidence et de travail en France.

Le président français Emmanuel Macron a cherché à se calmer, déclarant qu’il « soutient la réintégration » de cet accord et « non d’annulation ».

Le président algérien Abdel Majid Taboun a dénoncé début février un « climat nocif » entre l’Algérie et la France, soulignant que les deux pays devraient reprendre le dialogue lorsque le président français a clairement exprimé le désir de le faire.



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