Le ministère de la Santé et de la protection sociale a affirmé «surveiller de près» la situation épidémiologique nationale relative à la variole simienne (mpox), qui connaît une large propagation dans plusieurs pays d’Afrique. Le suivi au Maroc s’effectue dans le cadre du système international de surveillance sanitaire, a indiqué ce jeudi un communiqué du département.
Dans ce même sens, le plan national de vigilance et de réponse à cette épidémie est adapté en fonction de l’évolution de la situation, des données scientifiques disponibles, ainsi que des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mercredi, l’institution onusienne a en effet décrété l’urgence de santé publique, conformément aux dispositions du Règlement sanitaire international (RSI-2005).
Selon l’OMS, la propagation rapide de cette épidémie depuis l’année dernière et le taux de létalité élevé dans les pays d’Afrique nécessitent un effort et une coopération mondiaux pour limiter les infections.
L’OMS a précédemment décrété l’urgence de santé publique, entre juillet 2022 et mai 2023, tout en continuant suivre l’évolution des cas à travers le monde. Au Maroc, un plan national a été élaboré et activé depuis juin 2022, ce qui a permis le suivi de 5 patients, jusqu’en mars 2024. La plupart d’entre eux n’ont pas entraîné d’infection parmi les cas contact et ont pu avoir une guérison complète, sans complication, souligne le ministère de la Santé et de la protection sociale.
Dans ce contexte, le département s’est voulu rassurant quant au niveau de vigilance actuelle et aux dispositions du pays à répondre à l’épidémie.