En marge de la visite d’État du président Emmanuel Macron à Rabat, l’Office chérifien des phosphates (OCP) a conclu un partenariat avec Engie, groupe industriel énergétique français, pour des projets dans l’hydrogène vert, l’énergie renouvelable. Que retenir de cet accord ?
L’OCP et Engie se sont mis d’accord sur un plan d’investissement de 17 milliards d’euros pour renforcer l’autosuffisance énergétique et soutenir la transition verte du royaume. Quatre projets majeurs seront mis en œuvre dans le cadre de cet accord. Il s’agit de la mise en place d’une unité de production d’énergie renouvelable avec stockage flexible, de la construction d’une infrastructure pour l’acheminement de l’électricité vers les sites d’OCP, d’une usine de dessalement pour les régions agricoles, ainsi que la production d’ammoniac vert, essentiel pour les activités du géant marocain des engrais.
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Il est en outre prévu des études de faisabilité pour explorer des possibilités de production d’hydrogène vert, de carburants synthétiques pour l’aviation et de méthanol durable, consolidant ainsi la position du Maroc comme futur hub d’exportation d’énergies propres vers l’Europe. D’après le calendrier de mise en œuvre, la production pour l’énergie renouvelable devrait débuter dès 2026. Quant aux projets de dessalement et d’hydrogène vert en, ils devront être mis en œuvre respectivement à partir de 2028 et 2032.
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Cette initiative s’inscrit dans le plan stratégique de 13 milliards de dollars (2023-2027) de l’OCP qui ambitionne de rendre ses opérations industrielles neutres en carbone d’ici 2040 grâce aux énergies renouvelables et à l’eau dessalée. L’accord entre OCP et Engie renforce ainsi non seulement les relations bilatérales, mais il propulse le Maroc dans une nouvelle ère d’industrialisation verte, un modèle pour le continent africain, est-il précisé.
