Le Maroc ambitionne d’organiser la meilleure CAN de l’histoire de la compétition. Pour la première fois, les matchs du tournoi continental se joueront dans neuf stades répartis dans six villes : Rabat, Casablanca, Agadir, Tanger, Fès et Marrakech. Chaque stade abritera une seule rencontre par jour, au lieu de deux lors des éditions précédentes.
L’essentiel de la compétition se jouera dans la capitale marocaine qui abrite quatre des neuf stades retenus à savoir : le Complexe sportif Moulay Abdellah (69 000 places), le stade olympique de Rabat (21 000 places), le stade El Barid (18 000 places) et le Complexe sportif Prince Hériter Moulay El Hassan (22 000 places). Dans les autres villes, les stades retenus sont : le Complexe Mohammed V de Casablanca (45 000 places), Grand stade de Marrakech (41 245 places), le stade de Tanger (75 600 places), le stade d’Agadir (41 144 places) et le Complexe sportif de Fès (35 468 places).
À lire : Tirage au sort CAN 2025 : matchs difficiles pour le Maroc
Autre nouveauté de cette CAN : les 24 équipes en lice seront installées dans des camps de base fixes regroupant des hôtels 5 étoiles et des terrains d’entraînement aux normes de la CAF. Chaque équipe disposera de son terrain d’entraînement pendant toute la durée de la compétition. En tout, 32 camps de base sont prévus à Tanger, Tétouan, Al Hoceïma, Nador, Saïdia, Larache, Fès, Ifrane, Rabat, El Jadida, Marrakech, Ouarzazate, Taghazout et Essaouira, a indiqué Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération marocaine de football, dans une récente déclaration à la presse.
« Le Maroc est le choix idéal pour accueillir une édition exceptionnelle de la Coupe d’Afrique des nations. Je suis convaincu que cette édition sera la meilleure de l’histoire de la compétition », pense Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (CAF). Le tirage au sort de la phase de poules de la CAN Maroc 2025, qui s’est déroulé lundi à Rabat, place les Lions de l’Atlas dans le groupe A, avec la Zambie, les Comores et le Mali. Un groupe « difficile », selon l’ancien international marocain Mustapha Hadji.