Le Royaume du Maroc participe à la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP16), qui a débuté ses travaux aujourd'hui, lundi, dans la capitale saoudienne, Riyad, et se poursuit jusqu'au 13 décembre, avec la participation des délégations du 197 pays. La délégation marocaine est dirigée par M. Abderrahim Houmi, directeur général de l'Agence nationale des eaux et forêts. La conférence vise à renforcer la coopération internationale pour réhabiliter des millions d'hectares de terres dégradées, réduire la sécheresse et relever les défis de la désertification mondiale.
La participation du Maroc à cette conférence confirme son rôle pionnier dans le domaine du développement durable et de la lutte contre la désertification, en affichant son expertise pionnière en matière de gestion durable des terres. La stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 », lancée par le Maroc avec la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constitue l'un des piliers fondamentaux de ces efforts et vise à préserver les ressources naturelles et à renforcer la capacité des régions fragiles à s'adapter au climat. changement.
Le Maroc a réservé un pavillon spécial lors de la conférence pour présenter ses pratiques environnementales réussies, offrant ainsi l'occasion de présenter ses réalisations et son expérience unique dans la lutte contre la désertification et la gestion de la sécheresse. A travers cette présence, le Royaume cherche également à renforcer la coopération avec d'autres pays et à construire des partenariats qui contribuent à trouver des solutions durables aux défis environnementaux auxquels le monde est confronté, en particulier dans les régions qui souffrent de conditions environnementales fragiles.
La Conférence des Parties (COP16) représente une plateforme mondiale importante pour renforcer les efforts internationaux de lutte contre la désertification et la dégradation des terres, d'autant plus que plus de 3 milliards de personnes dans le monde sont affectées négativement par ce phénomène, avec des pertes économiques estimées à plus de 6 000 milliards de dollars. annuellement. La tenue de la conférence à Riyad reflète également l’intérêt du Royaume d’Arabie saoudite pour les questions environnementales, à travers ses initiatives spécifiques telles que « Arabie saoudite verte » et « Moyen-Orient vert », qui visent à planter des milliards d’arbres et à réhabiliter les terres dégradées.
La tenue de cette conférence coïncide avec le trentième anniversaire de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, l'un des trois accords environnementaux lancés lors du Sommet de la Terre en 1992. L'événement représente une opportunité de renforcer la coopération internationale et le travail conjoint pour réduire la dégradation des terres et désertification, et protéger les communautés les plus touchées par ce phénomène, notamment dans les pays les plus pauvres.