Le «Réseau de solutions pour le développement durable» des Nations unies a publié son rapport annuel sur le «Bonheur dans le monde pour l’année 2024», classant le Maroc au 112e rang mondial.
Coïncidant avec la Journée internationale du bonheur, le 20 mars de chaque année, le réseau créé en 2012 a publié son rapport sur les pays les plus heureux du monde pour 2025. Le Maroc y a chuté de cinq places par rapport à l’année dernière, occupant ainsi la 112e position sur 147 pays.
Le Maroc est classé 107e dans le rapport de 2024, 100e en 2023, au même rang en 2022, 106e en 2021, 97e dans le rapport de 2020, 89e en 2019, 84e en 2018, et 84e en 2017, ainsi que 90e en 2016.
Le Rapport mondial sur le bonheur base ses classements de pays sur plusieurs indicateurs. Le Maroc s’est classé 112e mondialement dans l’indice de générosité, 129e dans celui du bénévolat, 32e dans l’aide aux étrangers, 69e en bon voisinage et 78e en sécurité.
Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), le Maroc s’est classé onzième, derrière Israël (8e), les Émirats arabes unis (21e), le Koweït (30e), l’Arabie saoudite (32e), Oman (52e), Bahreïn (59e), la Libye (79e), l’Algérie (84e), l’Irak (101e), et la Palestine (108e).
À l’échelle mondiale, la Finlande a maintenu sa position en tant que pays le plus heureux du monde, en tête de liste pour la huitième année consécutive, avec les pays scandinaves dominant les premières places. Le Danemark est deuxième, suivi de l’Islande et de la Suède. Pour leur part, le Liban, la Sierra Leone et l’Afghanistan sont au bas de la liste.
Le rapport a souligné que dans les sociétés plus bienveillantes, l’écart des niveaux de bonheur est moins important. Les individus les moins heureux bénéficient le plus des communautés bienveillantes, ce permet un certain équilibre du bonheur.
Selon la même source, le niveau mondial de bienveillance a augmenté pendant la pandémie de Covid-19, une tendance qui continue à ce jour. Malgré une légère baisse entre 2023 et 2024, les actes de bienfaisance restent environ 10% plus élevés qu’avant la pandémie.