Le Maroc a obtenu un score (Power Index) de 1,1273 (0,0000 étant la meilleure note), se logeant à la 59ᵉ place du classement mondial, alors qu’elle était la 61ᵉ puissance militaire au monde l’année dernière. Parmi les pays africains, le royaume vient en septième position, derrière l’Égypte (14ᵉ mondiale), l’Algérie (26ᵉ), l’Afrique du Sud (33ᵉ), le Nigeria (36ᵉ), l’Éthiopie (49ᵉ) et l’Angola (55ᵉ).
Quelque 200 000 militaires actifs et 150 000 réservistes et 50 000 paramilitaires composent les Forces armées royales (FAR). En tout, l’armée marocaine compte plus de 15 millions de soldats actifs, indique le rapport, soulignant qu’en termes d’équipements, l’armée de terre du royaume dispose de 903 chars, 7 877 véhicules blindés, 396 unités d’artillerie automotrice, 153 pièces d’artillerie tractée et 129 lance-roquettes mobiles.
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Quant aux Forces royales air, elles disposent d’une flotte de 260 aéronefs, dont 83 avions de chasse, 2 avions ravitailleurs et 78 hélicoptères, lui permettant d’assurer une surveillance optimale de l’espace aérien du royaume. La Marine royale, elle, est équipée d’une flotte de 6 frégates, une corvette et 105 patrouilleurs. Des équipements indispensables pour la protection des côtes marocaines et la sécurisation des espaces maritimes stratégiques comme le détroit de Gibraltar.
Au cours de la dernière décennie, le Maroc a augmenté de manière continue son budget de la défense, atteignant près de 135 milliards de dirhams pour 2025 (plus de 13 milliards d’euros). Comme les années précédentes, le royaume consacrera ce montant à l’acquisition d’équipements modernes et au développement de l’industrie de défense nationale, avec le soutien de ses alliés privilégiés que sont les États-Unis et Israël.
