Très juteuse, la pastèque est un fruit très apprécié par les Marocains et les étrangers. Mais sa culture nécessite une importante quantité d’eau, ce qui a conduit les autorités de plusieurs régions, notamment dans le sud-est du Maroc, à prendre de mesures d’interdiction afin de faire face à la pénurie d’eau causée par la sécheresse sévère qui frappe le royaume depuis bientôt quatre ans. Malgré ces interdictions, les exportations marocaines de pastèques ont enregistré une hausse significative.
Entre mars et mai, le Maroc a exporté vers l’Espagne 37,68 % du total des pastèques, soit une augmentation de 15,2 % par rapport à la même période de 2015, selon les données du portail « HortoInfo » qui ajoute que les pastèques marocaines exportées au cours de la période ont également pris de la valeur, atteignant 17,18 millions d’euros, avec un prix moyen de 0,85 euro le kilogramme contre 10,61 millions d’euros avec un prix moyen de 0,60 euro le kilogramme en 2015.
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Ainsi, le Maroc se classe en tête des fournisseurs de pastèques à l’Espagne. Il est suivi du Sénégal avec des quantités passant de 5,36 millions à 20 millions de kilogrammes, à un prix moyen de 0,60 euro le kilogramme, soit une hausse de 273,2 % par rapport à 2015. En troisième position, vient la Mauritanie avec des quantités passant de 0,82 à 10,61 millions de kilogrammes, à un prix moyen passant de 0,66 à 0,90 euro le kilogramme, soit une hausse de 1 190 % par rapport à 2015.
Par ville espagnole, Valence vient en tête en termes d’importation de pastèques marocaines, avec 18,95 % du total. Elle est suivie d’Almería (18,71 %), de Barcelone avec 9,62 millions de kilogrammes achetés, de Séville avec 6,35 millions de kilogrammes et Murcie avec 5,53 millions de kilogrammes.