De nombreux messages clairs et non cryptés ont été envoyés par le président Emmanuel Macron depuis la capitale Rabat, d'où il ressort clairement que la France, après les hésitations imposées par les calculs géopolitiques internationaux et régionaux, a décidé de sa position finale en choisissant le Royaume du Maroc comme position stratégique et régionale. partenaire exceptionnel dans la région.
Une décision dans laquelle les sages de l'Elysée ont eu recours à la sagesse et à la raison, et dans un esprit futuriste et renouvelé, qui a placé les intérêts des deux pays au-dessus de toute considération dans le contexte de relations internationales complexes pleines de défis et d'enjeux qui ne n'accepter aucune hésitation supplémentaire ni jouer sur les deux tableaux.
Une décision dans laquelle il n'y a pas lieu de se précipiter. Nos amis ont plutôt pris tout le temps nécessaire, jusqu'à conclure que l'intérêt de la France réside dans des relations fortes, solides et stratégiques avec une puissance régionale et continentale de la taille du Maroc, en des paroles et des actes, pas des slogans et des surenchères.
Ce qui est sûr, c'est que lorsque Paris prenait autrefois la même distance avec le Maroc et l'Algérie, et se penchait parfois davantage vers le voisin oriental, par souci de ses intérêts, il croyait qu'un jour viendrait où le nuage de crise se dissiperait du ciel couvert. ciel des deux pays, en raison de l'intransigeance des dirigeants du palais Mouradiyah, ou plutôt des militaires qui contrôlent toutes les rouages. La décision a été prise de trouver une solution à la question du Sahara marocain, mais la certitude lui est rapidement venue. était confronté à des esprits pétrifiés qui ne se souciaient ni du présent ni de l’avenir du peuple, et il n’y avait aucun espoir de se relever d’un éternel complexe appelé « Maroc », au point que son « président d’honneur » ne pouvait supporter de rester au Maroc. son palais, simultanément. Avec la visite du président français à Rabat, il a choisi de fuir au loin, incarnant un célèbre dicton marocain : « Je porte ma robe et vous savez où j'ai marché lors d'une visite en Égypte, d'où il est parti ». n'a échappé au « vent » qu'après que le président Sissi l'a giflé, lorsqu'il s'est adressé à lui avec des paroles franches, directes et blessantes qui l'ont piétiné, lorsqu'il a indirectement appelé l'Algérie à « ne pas conspirer et s'immiscer dans les affaires ». affaires d'autrui » dans une leçon diplomatique éloquente que seules les personnes intelligentes peuvent comprendre, et non les sourds et les aveugles.
Parce que le temps est impitoyable et que les défis ne s’arrêtent pas, la France n’a pas hésité à tourner la page de la cité-État « Algérie », qui ne maîtrisait que le langage des menaces et des intimidations à l’encontre de tout pays déclarant explicitement son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume. , d'une manière qui manque de la moindre étiquette diplomatique entre les pays, estimant que son gaz est suffisant pour acheter les dettes du monde et ce qu'il contient s'ils le gardent dans sa bouteille fissurée.
Ceux qui méditent sur l'annonce du président Macron du soutien de son pays à la souveraineté marocaine sur le Sahara, à commencer par son message adressé à Sa Majesté le Roi, que Dieu lui accorde la victoire à l'occasion de la glorieuse Fête du Trône, jusqu'à la tribune du Le Parlement marocain, et cette fois directement en audio et vidéo, et aux oreilles du monde et aux oreilles des véritables dirigeants de l'Algérie, affirmant que « le présent et l'avenir de cette région ne seront que sous la souveraineté marocaine ». que cette décision arrive à point nommé pour la France, dans une perspective d’avenir et volontariste, alors que la France se trouve en train de perdre son enracinement à l’ouest du continent africain, notamment sur les plans économique et militaire, ce que certains observateurs qualifient de « deuxième » vague de libération africaine » contre le « colonialisme français moderne ».
D'un autre côté, la France voit comment le Maroc était et est toujours la porte nord du continent africain, non pas avec des slogans, mais avec des initiatives en direction des pays africains et de leurs peuples, la dernière en date étant l'Initiative Royale Atlantique visant à améliorer l'accès. des pays du Sahel jusqu’à l’océan Atlantique. Son influence économique s’accroît d’année en année dans ces pays dans une logique gagnant-gagnant.
Elle a donc pris en considération la « leçon marocaine » et a été certaine qu’il n’y avait pas d’autre choix pour maintenir son ancrage sur ce continent généreux qui passe nécessairement par les opportunités que lui offre le Maroc comme lien fondamental entre l’Europe et l’Afrique. continents.