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Le Maroc et l’Algérie croisent le fer au Parlement d’Amérique centrale

Le Maroc et l’Algérie croisent le fer au Parlement d’Amérique centrale

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Le Parlement d’Amérique centrale a récemment été le théâtre d’une confrontation verbale entre les alliés du Maroc et de l’Algérie. Lors d’une séance plénière tenue le 28 mai à Panama City, José Antonio Zepeda, vice-président du groupe de la gauche au PARLACEN et représentant du Nicaragua, pays entretenant des relations diplomatiques de longue date avec la «RASD», a lu une «déclaration de soutien à la République arabe sahraouie». Cette dernière est décrite comme la «seule et légitime représentation du peuple sahraoui, soutenue par l’Union africaine et plus de 80 pays dans le monde».

Le groupe parlementaire a également salué «les actions diplomatiques et politiques du Front Polisario, son organisation politique légitime, visant à mettre en œuvre l’Accord de paix de 1991, qui prévoit l’organisation d’un référendum d’autodétermination». Ils ont appelé «la communauté internationale à faire respecter cet accord et à garantir au peuple sahraoui le droit de décider librement de son avenir».

Cette prise de position alignée sur l’Algérie a été vivement critiquée par les députés du Guatemala, membres du PARLACEN. Le 12 juin, ils ont répondu par une «déclaration de soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc», signée par 13 parlementaires.

Dans ce texte, ils expriment leur «reconnaissance envers le Royaume du Maroc en tant qu’État ami et partenaire stratégique du PARLACEN, engagé en faveur de la paix, du développement et de la coopération entre les peuples». Ils ont exhorté «la présidence du PARLACEN à veiller à ce que toute déclaration institutionnelle reflète le consensus légitime de ses membres et ne soit pas utilisée à des fins idéologiques particulières, afin de préserver la crédibilité et la neutralité de ce forum d’intégration régionale».

Alger déroule le tapis rouge aux députés nicaraguayens

Cette confrontation entre les alliés du Maroc et de l’Algérie au PARLACEN pourrait connaître de nouveaux rebondissements. En témoigne la visite, cette semaine, de députés nicaraguayens siégeant au Parlement d’Amérique centrale à Alger. Mardi, ils ont rencontré Mohamed Khouane, président de la commission des affaires étrangères, des affaires communautaires et de la coopération de l’Assemblée populaire nationale d’Algérie.

Ce déplacement vise à «engager le processus de dialogue politique et diplomatique avec l’Assemblée populaire nationale (APN) d’Algérie», précise la délégation nicaraguayenne au PARLACEN. Les parlementaires ont également été reçus au siège du ministère des Affaires étrangères par le secrétaire d’État chargé de la communauté algérienne à l’étranger.

Les discussions ont porté sur «le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre l’Algérie et le Parlement d’Amérique centrale, afin de créer une nouvelle dynamique dans les relations parlementaires et de travail conjoint avec les États membres de cet organe parlementaire régional», indique un communiqué de la diplomatie algérienne.

Pour mémoire, la Chambre algérienne des députés a signé, le 4 décembre 2024 à Panama City, un mémorandum d’entente avec le PARLACEN, une instance qui réunit le Salvador, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Panama, et la République dominicaine. Depuis septembre 2024, le Parlement algérien a le statut de membre observateur au sein du Parlement latino-américain et caribéen (Parlatino).

Le Maroc bénéficie de solides soutiens au sein du PARLACEN. Son président, Carlos René Hernandez, a affirmé, le 2 mai depuis Laâyoune, la marocanité du Sahara.





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