Current AI a annoncé un accord avec le Maroc pour promouvoir une intelligence artificielle (IA) «d’intérêt général» en Afrique, grâce à un protocole d’accord (MOU) entre les deux parties. Annoncée lors du deuxième et dernier jour des Assises nationales de l’IA, le 2 juillet à Salé, cette initiative est soutenue par un engagement financier du gouvernement marocain.
Dans ce sens, un communiqué rappelle que «Current AI est un partenariat mondial novateur lancé à Paris en février dernier lors du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle pour mettre l’intelligence artificielle au service de l’intérêt général». Selon la même source, cette initiative bénéficie d’«un investissement initial de 400 millions de dollars de la part du gouvernement français, de l’organisation AI Collaborative, ainsi que d’un ensemble de gouvernements, de partenaires philanthropiques et d’entreprises de premier plan».
Dans ce contexte, le gouvernement marocain prend part à l’Assemblée générale constitutive de Current AI, en ce mois de juillet. Président du comité de préfiguration de Current AI, Martin Tisné s’est réjoui de compter désormais le royaume parmi ses «membres fondateurs» et d’officialiser un «engagement commun en faveur d’une intelligence artificielle ouverte, inclusive et guidée par des valeurs».
Ministre de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni a quant à elle souligné que ce protocole d’accord posait les jalons d’«une architecture de gouvernance de l’IA au service du bien commun».
En effet, l’engagement financier du Maroc dans Current AI visera à «soutenir ses programmes pilotes consacrés à la diversité linguistique, la santé et la redevabilité, afin de tester différentes approches de ce que pourrait être une IA d’intérêt général».
Enfin, l’objectif sera de «fournir des données probantes, d’identifier les défis émergents et d’expérimenter des solutions avec l’écosystème IA».