Dans son rapport de 2025 sur le climat d’investissement au Maroc, publié cette semaine, le Département d’État américain a mis en lumière les principales qualifications et opportunités d’investissement qui font du Royaume un « pôle régional stratégique pour les entreprises et l’industrie ».
Dans ce rapport, qui traite de nombreux axes, dont le plus important est l’investissement, les politiques industrielles, le secteur financier et le système juridique, le département d’État américain a examiné les diverses opportunités dans lesquelles le royaume abonde, en particulier dans les secteurs prometteurs d’une valeur élevée.
Le rapport indiquait que le Maroc « encourage considérablement les investissements étrangers grâce à de fortes politiques macroéconomiques, à la libéralisation des échanges commerciaux, aux incitations aux investissements et aux réformes structurelles ».
Les rapports sur le climat d’investissement émis par le Département d’État américain aident les entreprises américaines à prendre des décisions commerciales correctes, en leur fournissant des données impressionnantes sur le statut du climat d’investissement dans divers pays.
La publication de ce rapport sur le Maroc coïncide avec l’annonce du gouvernement américain que les États-Unis encouragent les investissements américains dans les régions du sud du Royaume, dans le contexte du renouvellement de Washington de confirmer sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son désert.
Le rapport sur la diplomatie américaine a noté que le Maroc, qui est « dans un carrefour entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient, est situé en tant que pôle régional pour les affaires et l’industrie, en valorisant son statut géographique stratégique, sa stabilité politique et son infrastructure. »
Il a également souligné que le Maroc est le seul pays africain à avoir conclu un accord de libre-échange avec les États-Unis. Cet accord, qui est entré en vigueur en 2006, soutient les objectifs du Maroc dans le positionnement en tant que plate-forme pivot régionale dans les domaines financiers et commerciaux, en offrant à de nombreuses opportunités aux entreprises américaines de localiser les services et de ré-exporter des biens aux marchés de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient.
Le rapport surveille également la coopération étroite entre les gouvernements américain et marocain, visant à promouvoir le commerce et les investissements entre les deux pays, enregistrant, à cet égard, que le Royaume met en œuvre des stratégies de stimulation stimulantes, attirant les investissements étrangers et promouvoir les performances et fait progresser la productivité nationale.
Dans ce contexte, le rapport indique que les principaux secteurs du pays comprennent en particulier les énergies renouvelables, les industries automobiles et aéronautiques, les tissus et l’industrie alimentaire.
Le Département d’État américain a également examiné les principales initiatives et projets auxquels le Maroc est témoin dans le domaine des infrastructures et organisant des événements internationaux majeurs, tels que la Coupe du monde de la FIFA 2030.
Le rapport sur le climat d’investissement a expliqué que « le Maroc est pour les investisseurs la passerelle pour accéder à l’Afrique, alors que le Royaume se prépare à accueillir conjointement la Coupe des Nations africaines en décembre 2025 et la Coupe du monde de la FIFA 2030 avec l’Espagne et le Portugal. »
Dans ce contexte, le rapport se poursuit, le Maroc termine les investissements dans d’énormes projets d’infrastructure, en particulier les routes, les chemins de fer, les communications, l’expansion des aéroports et la construction de nouveaux ports.
En plus des projets d’infrastructure, le rapport met en évidence les efforts du Maroc dans le secteur numérique et le commerce.
Le rapport a indiqué qu’en septembre 2024, le Maroc a lancé sa stratégie numérique 2030, visant à renforcer la position du Royaume en tant que pionnier dans le domaine numérique et à stimuler la croissance économique, expliquant que cette stratégie aspire à créer 240 000 emplois et à former 100 000 jeunes par an dans le secteur numérique.