Laila Benali, ministre de la transition de l’énergie et du développement durable, hier, lundi 29 septembre 2025 dans la capitale polonaise, Varsovie, a souligné l’expérience marocaine et la vision stratégique du Royaume dans le domaine de la transition énergétique, lors de sa participation aux travaux de la Conférence de sécurité de Varsovie, qui se consacre à discuter de l’énergie mondiale et des stations de sécurité.
Dans son discours, la ministre a déclaré que le Maroc ne considère pas la transition énergétique comme une coercition externe qui lui est imposée, comme c’est le cas dans certains pays européens, mais plutôt comme une option nationale stratégique lancée par Sa Majesté King Mohammed VI depuis 2009.
Elle a ajouté que la stratégie marocaine est basée sur le « triangle énergétique »: la diversification, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, qui est une orientation stable qui a donné des fruits au cours des dernières années.
Le responsable du gouvernement a indiqué que le royaume avait dépassé l’année 2024, 45% de la capacité électrique compilée à partir de sources renouvelables, et il est en train d’atteindre l’objectif de 52% avant l’an 2030, soulignant que la sécurité énergétique et la durabilité sont deux côtés de la même pièce, considérant qu’il n’y a plus de conflit entre eux dans le monde actuel.
Laila Benali a abordé les défis rencontrés par le Maroc après avoir arrêté le flux de gaz à travers le tube marocain-europe en 2021, soulignant que la coopération étroite avec l’Espagne a permis de refléter le flux de gaz en temps record, ce qui a permis au royaume d’assurer sa sécurité énergétique.
Il a également souligné que le Maroc a fortement investi dans la circulation de l’électricité au niveau national pour atteindre 99,8%, mais cet effort s’est mis au détriment de l’investissement dans les réseaux, ce que le gouvernement actuel travaille pour s’attaquer depuis 2021.
En ce qui concerne la liaison énergétique, le ministre a confirmé que le Maroc reste le seul pays africain lié à l’Europe dans le domaine de l’électricité et du gaz et dans une prolongation, considérant que cette option n’est pas négociable, car elle représente un pilier de base dans la sécurité énergétique conjointe entre les deux banques de la Méditerranée.
Il a rapporté que le Maroc appelle à construire une « nouvelle alliance énergétique » similaire à la Coalition historique du charbon et de l’acier, mais cette fois dans le domaine des énergies propres, notant que « le soleil ne choisit pas où se lever et que les marchés ne choisissent pas où se développer ».
Le ministre de la transition de l’énergie et du développement durable a souligné que le Maroc continue d’améliorer sa position en tant qu’acteur fondamental dans le lien énergétique entre l’Afrique et l’Europe, au service des intérêts des peuples des deux régions, et pour assurer une énergie durable, sûre et faible.