Lisbonne a annoncé lundi que Rabat enverrait au Portugal deux pompiers pour contribuer à l’extinction des incendies au centre et au nord du pays, dans le cadre d’un mécanisme de coopération bilatérale qui a été activé après deux avions portugais dédiés à l’extinction des incendies.
Le ministère portugais de l’intérieur a déclaré dans un communiqué que les avions marocains qui devraient arriver lundi seront intégrés dans le système de contrôle des incendies jusqu’à la fin de la semaine.
Elle a ajouté que le Portugal avait initialement demandé l’aide de l’Espagne, mais Madrid n’a pas pu répondre à cette demande en raison de la lutte contre les équipes de lutte contre les incendies espagnols de plusieurs incendies qui ont éclaté à la suite de la vague de chaleur qui a battu le pays il y a une semaine.
Lundi, le Portugal combattait quatre énormes incendies dans le nord et au centre du pays.
Selon Jose Ribeiro, le commandant national de la protection civile au Portugal, plus de 1 600 pompiers sont impliqués dans l’extinction de ces incendies soutenus par 528 véhicules et 28 avions.
Le plus grand incendie emprunte à Tranokoso (centre), et les autorités se sont mobilisées pour le combattre environ 700 pompiers et cinq avions.
Ce feu brûlant de samedi est venu à lundi à environ 8 000 hectares, dont la plupart sont des olive-bosquets et des raisins, selon les autorités locales.
Au sud de Tranokoso, un incendie a éclaté dans la région de Kofilia, près du parc Strealla de Serra da.
Le Portugal connaît une alerte jusqu’à mercredi en raison d’une vague de vigilance qui pourrait augmenter les températures dans le sud du sud mardi à 44 degrés Celsius, selon le Meteorological Institute.
Depuis le début de l’année, les incendies au Portugal ont atteint environ 60 000 hectares, selon des données temporaires publiées par l’Institut national des forêts.
Les experts considèrent que l’augmentation des vagues de chaleur fait partie des répercussions du changement climatique.
La péninsule ibérique est témoin de vagues libres et de sécheresse, ce qui augmente le risque d’incendie de forêt.