Le Maroc s’attend à un renforcement de la coopération avec les États-Unis avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Rabat espère que le président américain, qui avait reconnu la marocanité su Sahara lors de son précédent mandat, procédera, comme il l’avait annoncé il y a cinq ans, à l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla.
Le retour de Trump à la Maison-Blanche ouvre un nouveau chapitre dans les relations maroco-américaines. En décembre 2020, à la fin de son premier mandat, Trump avait reconnu la marocanité du Sahara dans un post sur X. Le président américain avait également annoncé dans la foulée l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla, dans le Sahara marocain. Un projet resté lettre morte sous l’administration de Joe Biden.
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C’est donc avec un grand enthousiasme que Rabat a accueilli l’élection de Trump à la présidentielle du 5 novembre dernier, nourrissant l’espoir que le nouveau président américain concrétisera ce projet de consulat américain à Dakhla. L’ouverture de ce consulat représenterait une avancée diplomatique majeure pour le Maroc qui a déjà le soutien de la France, de l’Allemagne, de l’Espagne et d’Israël sur cette question du Sahara. Ces pays estiment que le plan marocain d’autonomie est la solution « la plus juste et crédible » au conflit du Sahara.
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Des observateurs politiques marocains voient aussi en ce retour de Trump une opportunité pour renforcer les acquis diplomatiques obtenus lors de son premier mandat. Mais, analyse Le Monde, la nouvelle administration Trump pourrait faire face à des pressions internationales de la part de l’Algérie, alliée du Front Polisario, et d’autres pays soutenant le mouvement indépendantiste sahraoui, visant à l’amener à revenir sur sa position sur le Sahara.
