Les chiffres, qui reflètent une tendance à la baisse sur l’ensemble des types de biens, interrogent sur la dynamique de ce marché autrefois florissant.
Les terrains urbains sont les plus touchés par cette baisse de prix, avec un recul de 2,7 %. Les biens à usage professionnel ne sont pas épargnés, enregistrant une diminution de 2,2 %. Même le marché résidentiel, qui semblait jusqu’ici résister, affiche une baisse de 0,5 %. Cette tendance à la baisse s’accompagne d’une chute vertigineuse des transactions, qui plongent de 30,1 % sur l’ensemble du marché, selon les données conjointes de Bank Al-Maghrib (BAM) et de l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC).
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Les biens résidentiels, qui comprennent les appartements et les maisons, enregistrent une baisse de 28,6 % des transactions. Du côté des terrains, la chute est encore plus spectaculaire, atteignant 41,7 %. Les actifs à usage professionnel, tels que les bureaux et les locaux commerciaux, subissent également un coup de frein avec une baisse de 33,3 % des transactions.
Plusieurs facteurs pourraient expliquer ce ralentissement, notamment une diminution de la demande, une offre excédentaire ou encore un contexte économique incertain.