Critiquée par l’État hébreu et des pro-Israéliens pour le choix de ces baskets dans sa dernière campagne publicitaire, Adidas a pris vendredi la décision de retirer Bella Hadid de ce projet. Le mannequin américain d’origine palestinienne portait dans la dernière pub de la marque allemande une réédition des baskets SL72, produites pour les Jeux olympiques de Munich en 1972, un événement qui évoque un mauvais souvenir à Israël.
Lors de ces Jeux, « huit membres d’une organisation militante palestinienne baptisée Septembre noir se sont infiltrés dans le village olympique, ont tué deux membres de l’équipe israélienne avant d’en prendre neuf de plus en otage puis de les exécuter plus tard », rappelle Jérusalem Post.
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Cette campagne d’Adidas a suscité une vive polémique. « Des baskets rétro, une célébration du style olympique, une mannequin wahou bouquet de fleurs à la main : qu’est-ce qui pourrait aller de travers ? Beaucoup de choses, visiblement », a écrit le journal américain The Cut qui affirme que « Bella Hadid est anti-Israël et propage une rhétorique antisémite sur les réseaux sociaux tout comme sa sœur Gigi et son père Mohamed ».
Sur le réseau social X, les Juifs et pro-Israël, ainsi que les dirigeants de l’État hébreu, ont également dénoncé cette publicité « insensible au mieux, antisémite au pire ». D’origine palestinienne, le top model de 27 ans a toujours exprimé ouvertement son soutien à ce pays. De son côté, Adidas a publié des excuses après le retrait de Hadid, réaffirmant son engagement à « continuer à promouvoir la diversité et l’égalité ».