Dimanche, le Mali a accusé l’Algérie de laisser tomber fin mars un avion non pilote appartenant à son armée à la frontière entre les deux pays, annonçant la convocation de son ambassadeur dans la capitale algérienne.
Cette accusation met en évidence et confirme la poursuite de la crise entre les deux pays et la succession diplomatique qui se déroule depuis décembre 2023.
Le gouvernement financier avait précédemment convoqué son ambassadeur de la capitale algérienne lorsque le président Abdel Majid Taboun, Imam Deco, qui était président du Conseil islamique suprême au Mali entre 2008 et 2019.
Cette étape a incité le ministère des Affaires étrangères du gouvernement transitoire au Mali à critiquer « les réunions répétées tenues en Algérie au plus haut niveau et sans la moindre connaissance ou intervention par les autorités financières, d’une part avec des personnes connues de leur hostilité au gouvernement financier, et d’autre part avec certains des mouvements signés sur l’accord de 2015 qui a choisi le camp terroriste, » selon sa déclaration.
L’Imam Deco a trouvé le soutien et le financement de l’Algérie, selon les autorités transitoires, et c’était l’une des raisons de l’affrontement déclaré en janvier dernier, lorsqu’il a condamné l’extérieur de Bamako près de l’Algérie et sa complicité « avec les groupes terroristes qui déstabilisent la stabilité financière »,, l’appelant à « arrêter de faire du levier pour sa position internationale ».