Arrêté début juillet, Ben Saddik est soupçonné d’avoir participé à la séquestration d’un employé du port d’Anvers qui aurait manqué à ses engagements dans une affaire de trafic de drogue. Le sportif et ses complices présumés auraient séquestré la victime pendant un certain temps.
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Accusé de privation illégale de liberté avec menaces de mort, de port d’armes prohibées et de participation à une organisation criminelle, le Marocain, 33 ans, clame son innocence. Après plusieurs semaines derrière les barreaux, il avait obtenu de purger sa détention à domicile sous surveillance électronique.
La chambre du conseil avait récemment décidé de lever cette mesure et de le libérer sous conditions, décision contestée par le parquet. La chambre des mises a finalement tranché en faveur du kickboxeur, qui se retrouve donc libre mais sous certaines restrictions.
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Dans un message publié sur son compte Instagram, le kickboxeur s’emporte sur les mensonges de certains médias dans le cadre de ce dossier : « Cette semaine, le juge a rejeté l’appel du procureur belge et a levé ma détention. Mon nom n’apparaît pas dans le dossier. Cela était déjà clair lors de la première audience. Les informations relayées par les médias sont incorrectes et donnent une image très erronée des faits. Ce n’est pas du journalisme, mais une volonté délibérée de déformer la réalité. Les accusations graves que décrit la Gazet van Antwerpen ne figurent dans aucun dossier. Pourtant, ce journal continue de les répéter. Ils acceptent que cela soit faux et cause du tort, tant que cela fait vendre. La justice finira par triompher, et je me concentre maintenant pleinement sur ma préparation. In Sha Allah, vous me verrez bientôt à nouveau sur le ring. »