Nicolas Puech, héritier de la célèbre maison Hermès, est au centre d’une affaire qui intrigue autant qu’elle déconcerte. L’octogénaire, qui avait annoncé son intention de léguer sa fortune colossale de 13 milliards de dollars à son jardinier marocain, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une bataille judiciaire complexe.
En effet, si l’histoire d’un milliardaire adoptant son jardinier avait fait sensation, le tableau s’est rapidement assombri. Puech a affirmé devant un tribunal suisse ne plus disposer de ces sommes astronomiques, imputant cette perte à la malversation présumée de son ancien gestionnaire de fortune. Une accusation que la justice helvète a rejetée, ne trouvant aucune preuve à l’appui.
La complexité de cette affaire réside notamment dans la structure patrimoniale de Puech. Ses avocats ont souligné qu’il ne détenait pas directement les actions Hermès, celles-ci étant contrôlées par un holding familial. Une subtilité juridique qui a semé le doute sur l’ampleur réelle de sa fortune.
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Par ailleurs, les motivations de Puech à vouloir adopter son jardinier interrogent. Si l’homme d’affaires a évoqué des liens affectifs forts, certains observateurs y voient plutôt une manœuvre pour protéger son patrimoine en cas de litiges familiaux. Des tensions auraient en effet opposé Puech à d’autres membres de sa famille, notamment dans le contexte de la prise de contrôle partielle d’Hermès par le géant du luxe LVMH.
L’affaire Puech soulève également des questions sur le droit suisse de l’adoption, qui autorise, dans certaines conditions, l’adoption d’adultes. Une pratique peu courante qui ajoute une couche supplémentaire à cette histoire déjà rocambolesque.