Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, a de nouveau ignoré les positions du Polisario, lors du coup d’envoi de la 57ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, qui se tient du 9 septembre au 11 octobre à Genève. L’Autrichien a plutôt axé son discours sur les restrictions à l’exercice de la liberté d’expression «en Azerbaïdjan, au Mali, en Ouganda et au Venezuela, en Tunisie, au Nicaragua, au Vietnam et en Chine».
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme avait déjà déçu le Polisario, lors de l’ouverture en mars dernier de la 55ème session du CDH. Il n’avait pas mentionné dans son bilan consacré aux «55 conflits», qui secouent les quatre coins du monde, la «guerre» du Front contre le Maroc et «l’occupation du Sahara occidental».
A la 57e session du CDH de l’ONU, le Polisario a mobilisé des associations installées au Sahara. Depuis quelques jours, elles se relaient pour appeler la communauté internationale à «sanctionner les autorités marocaines pour la commission de violations des droits de l’Homme» dans le territoire. Ce lundi à Genève, le Polisario a organisé une conférence sur «le Sahara occidental et la Palestine».
Le Maroc assure la présidence du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, depuis le 10 janvier 2024.