La Communauté de Casablanca a déposé une série de plaintes contre plusieurs promoteurs immobiliers et autres individus pour escroquerie et agression physique sur ses biens collectifs. Hussein Nasrallah, adjoint au maire de Casablanca, chargé du secteur immobilier, a annoncé que le groupe a déposé 11 plaintes auprès du parquet à ce sujet, expliquant que ces dossiers concernent des agressions physiques ayant touché des biens collectifs.
Dans son intervention lors de la session ordinaire du conseil du groupe, tenue lundi, Nasrallah a souligné l'exploitation de certains professionnels du pouvoir judiciaire dans le but de rendre des décisions qui leur permettraient d'obtenir de l'argent public du groupe par des moyens frauduleux. Il a indiqué que le nombre total de décisions judiciaires prononcées contre le groupe de Casablanca s'élève à plus de 70 milliards de centimes, tandis que la justice a rejeté environ un millier de poursuites contre le groupe.
Nasrallah, qui appartient au parti Istiqlal et occupe également le poste de représentant parlementaire, a également expliqué que la démarche de dépôt de plaintes pour fraude a conduit à la démission de quatre personnes alors qu'elles avaient obtenu auparavant des décisions en leur faveur. Il a souligné que ces individus, qu'il a qualifiés d'apatrides, avaient l'habitude de s'emparer illégalement de l'argent du groupe.
Nasrallah a décrit les conflits judiciaires comme un « cancer qui ronge le groupe », notant que plus de 34 agressions physiques ont été enregistrées contre le groupe au cours des périodes précédentes. Il a fourni des informations détaillées sur les dossiers déposés, soulignant que le groupe a intenté des poursuites dans 46 dossiers liés à la vidange afin d'évaluer les propriétés associées aux commerces résidentiels et commerciaux. Les poursuites comprenaient également 10 cas de réexamen, 12 cas liés à des litiges fiscaux et 62 cas liés à des accidents de la route, à la location et autres. En plus de 3 cas liés à des transactions, et 62 autres cas liés à des maisons sur le point de s'effondrer.
Ces évolutions s'inscrivent dans le cadre des efforts de la Communauté de Casablanca pour protéger ses biens publics contre les agressions physiques et la fraude, en recourant à la justice et en engageant des poursuites judiciaires strictes contre les personnes impliquées.