Pour la troisième année consécutive, Marrakech accueille le Grand Prix d’Afrique, événement phare faisant la part belle aux loteries africaines et aux courses hippiques à travers le continent. Organisée par la Société royale d’encouragement du cheval du Maroc (SOREC) et l’Association des loteries africaines (ALA), cette édition a démarré par une cérémonie d’ouverture au niveau des attentes, jeudi 31 octobre au Haras National de Marrakech.
L’inauguration a été présidée par le directeur général de la SOREC, Omar Skalli, ainsi que le président de l’ALA, Dramane Coulibaly, également directeur de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (LONACI). L’événement a réuni 12 délégations africaines, dont des représentants des loteries nationales, des ministères concernés et des acteurs du secteur privé.
Des professionnels venus du Mali, de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Libéria, du Burkina Faso, du Sénégal, de la République démocratique du Congo, du Ghana, du Niger, de Madagascar, de la République du Congo, de Guinée, du Togo, de Guinée-Bissau et de l’île Maurice auront l’occasion d’échanger sur la régulation des jeux, «notamment sous ses aspects sécuritaires, juridiques et fiscaux», selon la SOREC.
Dans une déclaration à Yabiladi lors de la cérémonie d’inauguration, le directeur général de la SOREC, Omar Skalli, a indiqué que «le Grand Prix d’Afrique se déroulait autrefois en France, mais depuis 2022, c’est l’Afrique qui l’accueille, plus précisément à Marrakech, au Maroc». «Cette troisième édition est particulièrement spéciale. Cette année, nous invitons les sponsors de la SOREC et de l’Association des loteries africaines à venir et à organiser une exposition au Haras de Marrakech. C’est l’occasion pour ces sponsors techniques de partager leurs innovations et leurs technologies informatiques avec les associations et les professionnels de la loterie africaine. Demain, il y aura un séminaire pour faciliter cet échange, et samedi, nous organiserons des courses», a-t-il ajouté.
D’autre part, le président de l’ALA, Dramane Coulibaly, a déclaré à Yabiladi que «la grande nouveauté cette année s’illustre à travers un séminaire et d’une exposition». «Après la cérémonie d’ouverture, vous avez vu les portes s’ouvrir au public. Demain, nous poursuivrons avec un séminaire sur la régulation des jeux. Les choses commencent bien», a-t-il noté.
Un nouveau programme pour une coopération Sud-Sud
Egalement présente à l’événement, Claude Solange Tshibaka, directrice générale de la Société nationale de loterie de la République démocratique du Congo (SONAL), estime qu’«il est crucial pour nous, Africains, de promouvoir la coopération Sud-Sud. Aujourd’hui, les Africains doivent commencer par se soutenir les uns les autres avant de chercher de l’aide ailleurs».
Jusqu’au 2 novembre, le Grand Prix d’Afrique 2024 inaugure en effet un nouveau format : un forum pour les experts africains, des séminaires et des opportunités de réseautage pour les acteurs clés présents à l’événement. La troisième journée sera consacrée aux courses, avec une séance hippique de premier plan et plusieurs compétitions prestigieuses.
Le programme de cette édition permettra aussi aux délégations africaines d’échanger leurs expertises, tout en abordant les problématiques actuelles des courses hippiques et des loteries. L’événement prévoit également un espace d’exposition, où les experts du secteur pourront présenter leurs activités et des solutions techniques innovantes.
Il convient de noter que le Grand Prix d’Afrique (GPA) est un événement annuel visant à promouvoir les courses hippiques en Afrique et à renforcer les liens entre les loteries africaines. Après une décennie à Vincennes, en France, le GPA s’est installé à Marrakech en 2022, ce qui a permis une plus grande visibilité à ce rendez-vous au rayonnement international.