Les autorités transitoires du Mali ont annoncé mercredi, un commentaire « jusqu'à un autre avis, pour des raisons liées à l'ordre public » Activités des partis et des associations « de nature politique », selon un décret suivi de la radio et de la télévision locales.
Le décret signé par le chef de l'État a déclaré que « les activités des partis politiques sont suspendus sur tout le territoire national jusqu'à nouvel ordre, pour des raisons liées à l'ordre public ».
Le décret a ajouté que « la procédure de suspension s'applique aux activités d'associations de nature politique, ainsi qu'à toute autre organisation prétendant être de nature politique ».
Cette décision intervient quelques jours après la publication des recommandations émises par la phase nationale des consultations des Forces vivantes de la nation et des Maliates résidant à l'étranger, liées à l'examen de la Charte nationale des partis politiques, qui s'est tenue la semaine dernière à Bamako.
Ces consultations nationales, en particulier, ont recommandé la nomination du président du pays sans élire « le président de la République pendant une période de cinq ans, qui peut être renouvelé à partir de 2025 ».
À la fin de cette réunion, il a également proposé « de résoudre tous les partis politiques », « resserrer les conditions de leur établissement » et « suspendre toutes les questions électorales » jusqu'au « calme » du pays.
Il a également été proposé de fixer des critères stricts pour créer de nouveaux partis, avec une garantie de 100 millions de francs africains, et la détermination de la direction des dirigeants entre 25 et 75 ans, en plus de la demande de représentation de la saleté.
Il convient de noter que le Mali est confronté à une grave crise de sécurité depuis 2012, alimentée par la violence commise par les groupes affiliés aux organisations « Al -Qaïda » et « État islamique », et les gangs criminels qui sont actifs dans la société.