Jeudi 3 octobre, le Conseil de gouvernement a approuvé le projet de loi n°46.21 réglementant la profession de commissaire judiciaire, tenant compte des commentaires soulevés, présentés par le ministre de la Justice, Abdel Latif Wehbe.
Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des relations avec le Parlement, porte-parole officiel du gouvernement, Mustafa Paytas, a expliqué lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil que ce projet s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d'ateliers de réforme de la justice. système judiciaire, en qualifiant les professions juridiques et judiciaires, en développant leurs performances et en élevant la qualité de ses services, en diagnostiquant sa situation et la réalité de sa pratique, et en le renforçant par des mécanismes législatifs permettant de le moderniser, créé et renforcé pour accompagner les changements et transformations majeurs que connaît le Maroc dans le domaine de la justice.
Il a souligné que le projet de loi vise également à mettre en œuvre les recommandations de la Charte de réforme du système judiciaire, notamment celles liées à la modernisation et à la modernisation des textes juridiques réglementant la profession de commissaire judiciaire, à l'amélioration de leurs conditions de travail et à l'amélioration du statut d'exercice de leur profession, à travers reconsidérer la loi actuelle régissant la profession.
Pour sa part, le ministère de la Justice a confirmé que le projet de loi n° 46.21 réglementant la profession de commissaire judiciaire, approuvé par le Conseil de gouvernement, s'inscrit dans le cadre de la poursuite des réformes visant à moderniser le système judiciaire, notamment en matière de réhabilitation. des professions juridiques et judiciaires, qui jouent un rôle central dans le cours de la justice et contribuent directement à son efficacité.
Le ministère a indiqué dans un communiqué que la profession de commissaire judiciaire, à l'instar des autres professions juridiques et judiciaires, est essentielle pour assurer le bon déroulement des procédures judiciaires, notamment en ce qui concerne l'élaboration des rapports et l'exécution des jugements, notant que ce projet de loi intervient après un évaluation de la loi 81.03, entrée en vigueur depuis 18 ans, qui a permis d'identifier les faiblesses et les obstacles dans le but d'améliorer la flexibilité de cette profession.
La même source a souligné que les réformes les plus importantes introduites sont l'élargissement de la compétence territoriale des commissaires judiciaires des tribunaux de première instance aux cours d'appel, car ces amendements visent à aplanir les contradictions entre la carte judiciaire et la division administrative du Royaume.
Il a ajouté que ces réformes concernent également l'amélioration de la formation, qui sera étendue de six mois à un an, avec la création d'un institut dédié aux professions juridiques et judiciaires, en plus de la formation continue qui deviendra obligatoire, avec des sanctions disciplinaires imposées dans les en cas d'absence injustifiée.
Les réformes comprenaient également la gestion des cas d'absence, puisqu'un mécanisme temporaire sera mis en place pour nommer un commissaire judiciaire alternatif en cas d'absence justifiée, afin d'assurer la continuité du service public, ainsi que la sécurisation des fonds, puisque les commissaires judiciaires doivent déposer les sommes collectées dans le fonds de dépôt et de gestion dans les 24 heures, ce qui améliore la transparence et la sécurité des transactions.
Parmi les réformes incluses dans le projet de loi figure la création d'une nouvelle organisation professionnelle dans laquelle les commissaires judiciaires peuvent choisir entre une pratique individuelle ou collective, tout en développant des mesures pour organiser et moderniser la profession.
D'autre part, ajoute la communication, le projet de loi élargit les tâches des commissaires judiciaires, permettant une efficacité accrue dans l'accomplissement de leurs tâches, notant que parmi ces nouvelles tâches figurent le recouvrement des dettes dans le cadre de règlements à l'amiable ; Gérer les enchères publiques pour le gouvernement et les entités privées ; Préparer les procès-verbaux des assemblées générales ; Et gérer les démarches de vidange et de vente des biens immobiliers.
En ce qui concerne la modernisation et la réglementation, les réformes introduisent des mesures visant à moderniser l'Autorité nationale des commissaires judiciaires, tout en lui donnant des mécanismes pour renforcer et qualifier la profession, tant au niveau organisationnel que technique.
La communication conclut qu'à travers ce projet, le gouvernement affirme son engagement à renforcer l'efficacité du système judiciaire et à adapter la profession juridique aux exigences modernes, tout en garantissant la fourniture d'un service de haute qualité au citoyen.