Le projet stratégique du Gazoduc africain atlantique (Nigéria- Maroc) est en train d’avancer d’une manière “extrêmement favorable” et ce, grâce à l’engagement de l’ensemble des pays traversés, a souligné la directrice générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Amina Benkhadra.
Émanant de la vision clairvoyante du Roi Mohammed VI et de l’ex-Président du Nigéria, Muhammadu Buhari, et soutenu par le Président Bola Tinubu, ce projet a une portée véritablement stratégique, dans la mesure où il va contribuer à accélérer l’accès à l’énergie pour des pays de cette sous-région africaine, certains pays ayant un taux d’électrification inférieur à 40%, a précisé Mme Benkhadra en marge des travaux d’un atelier régional d’examen et de validation de l’Accord Intergouvernemental (IGA) et de l’Accord Pays Hôte (HGA) de ce projet (27 au 30 août).
«Aujourd’hui nous sommes réunis à Abidjan en Côte d’Ivoire au niveau des experts des treize pays concernés par ce projet pour finaliser l’Accord Intergouvernemental (IGA) ou traité qui devra être signé par tous les Etats et l’HGA qui est l’accord gouvernemental entre un pays et la société de projet.»
Amina Benkhadra
Mme Benkhadra a relevé qu’aujourd’hui, grâce à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui est totalement impliquée dans ce projet, «nous sommes pratiquement dans les phases finales pour échanger avec l’ensemble des pays traversés, représentés par leurs experts, les représentants de leurs ministères de l’énergie et des sociétés nationales».
La directrice générale de l’ONHYM a souligné que le Gazoduc africain atlantique permettra également d’exporter du gaz vers l’Europe et de ce fait, sera un élément de réduction de la dépendance européenne en gaz naturel vis-à-vis de ses autres fournisseurs.