Dakhla a donné, samedi soir, le coup d’envoi de la 13ᵉ édition de son Festival international du film qui se déroulera jusqu’au 20 juin prochain. Au Palais des congrès, les figures du cinéma marocain, africain et international ont assisté à une soirée d’ouverture marquée par la présentation des jurys officiels, un triple hommage et la projection d’un long-métrage marocain.
Effectivement, trois personnalités du cinéma ont été saluées durant la cérémonie : le réalisateur français Ladj Ly, la réalisatrice Maryam Touzani et l’artiste et metteuse en scène Latifa Ahrrare. Elle s’est poursuivie avec la projection de Zazouj, film de la réalisatrice Rabia Chajid, présenté dans le cadre de la section Panorama.
Le festival met l’accent sur les jeunes talents, en particulier africains. Le président du festival, Charaf Eddine Zine El Abidine a effectivement précisé que Dakhla consolide sa place sur l’échiquier du cinéma international, en mettant en avant la création africaine émergente. Il a salué un espace d’échange unique entre cinéastes du monde entier, qui combine projections de courts et longs métrages, mais aussi ateliers spécialisés.
Le directeur par intérim du Centre cinématographique marocain, Abdelaziz El Bouzdaini, a salué un «rendez-vous structurant» pour le cinéma national. Il a également mis en lumière l’inauguration, en février dernier, de l’antenne de l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel et du cinéma (ISMAC) à Dakhla. Une étape qu’il qualifie de «tournant majeur dans la dynamique de formation professionnelle au sein des provinces du Sud».
Présent sur place, le directeur par intérim du CCM, Abdelaziz El Bouzdaini, a salué un «rendez-vous structurant» pour le cinéma marocain, en lien avec la récente ouverture de l’antenne de l’ISMAC à Dakhla. Cette école «constitue un tournant majeur dans la formation professionnelle au Sud du Royaume», a-t-il affirmé.