Les réactions fusent après la série d’articles publiés dernièrement par le journal Le Monde. L’une des toutes dernières sorties est signée par le député RNI, Hadid Ouchchak.
Dans une mise au point adressée au support français, le parlementaire Sefrioui écrit, ce mardi 2 septembre 2025, « en tant que citoyen marocain profondément attaché à la vérité et à l’image de mon pays, je souhaite réagir aux récents articles publiés dans Le Monde concernant le Maroc et le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI – que Dieu l’assiste ». « Si la critique constructive est légitime et même bienvenue dans une société ouverte, il est cependant regrettable que vos analyses présentent une vision souvent partielle et déséquilibrée. Elles mettent en exergue certains défis sans tenir compte des profondes réformes engagées et des avancées majeures réalisées au cours des dernières décennies », ajoute le député du parti de la Colombe.
« La Monarchie marocaine ne se résume pas à une simple institution constitutionnelle ou politique. Elle constitue le socle spirituel, historique et identitaire de notre nation, le lien fédérateur entre les différentes composantes de notre peuple. Dans un contexte international instable, elle demeure un pilier de stabilité, de continuité et d’unité », renchérit-il. Depuis son accession au Trône en 1999, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a su conjuguer tradition et modernité, initiant de vastes réformes économiques et sociales. Le développement des infrastructures, la transition vers les énergies renouvelables, la généralisation de la protection sociale et de l’assurance maladie — aujourd’hui accessibles à des millions de Marocains — en sont des exemples concrets et incontestables. « Au-delà de ces avancées structurelles, il importe de rappeler la dimension humaine et symbolique du règne de Sa Majesté. Le Roi incarne une figure proche de son peuple, engagé en faveur des plus vulnérables, toujours présent lors des crises – qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de la pandémie ou de tensions sociales majeures. Ce lien profond, fait de respect, de confiance et d’affection, confère à notre souverain une place unique dans le cœur des Marocains. Il est perçu non seulement comme chef d’État, mais comme guide, protecteur et symbole d’unité », souligne l’ancien maire de la ville de Sefrou. Et le docteur spécialiste en tourisme d’ajouter : »Ce lien indéfectible entre le peuple et la Monarchie constitue l’une des grandes forces du Maroc d’aujourd’hui, et explique sa résilience face aux nombreux défis contemporains ». « En tant que journal de référence, Le Monde porte la responsabilité d’informer avec rigueur, équilibre et discernement. Une lecture fragmentaire et réductrice du Maroc risque de passer à côté de la réalité d’un pays en pleine transformation, porté par un peuple uni autour de son Roi et guidé par une vision d’avenir claire », note Ouchchak.
Par ailleurs, il convient de souligner que certaines perceptions relayées dans vos articles s’alignent, parfois involontairement, sur des discours hostiles au Maroc. Ces discours émanent souvent d’acteurs extérieurs, dont les intentions malveillantes à l’égard de la Monarchie et de l’unité nationale ne sont plus à démontrer.
« L’Algérie, notamment, mène depuis des décennies une campagne active visant à influencer certains médias internationaux et à propager une image déformée de notre pays, en particulier sur la question nationale et le rôle de la Monarchie », dénonce l’élu. « Il est regrettable qu’un journal tel que Le Monde puisse, même indirectement, relayer ces narratifs biaisés, au lieu d’adopter la distance critique et l’objectivité que requiert toute démarche journalistique sérieuse », déplore-t-il. Et de conclure : « J’espère que vos prochaines publications sauront mieux refléter la complexité du Maroc et les dynamiques profondes qui le traversent, dans l’esprit d’impartialité et d’exactitude qui fonde votre réputation ».
Y.S.A