* Écrit par // y. Mohamed Boufas *
Un livre dans l’histoire de l’humanité n’était pas connu comme la sanctification et la célébration publique du Saint Coran, mais le paradoxe douloureux auquel cette sanctification était souvent une façade qui se cache derrière le plus grand abus auquel un texte divin pouvait être exposé. Le véritable abus n’a pas été émis par les adversaires du Coran ou de ses détracteurs, mais plutôt d’un large public de musulmans qui l’a levé comme un slogan sur les langues et l’a jeté déserte dans leur réalité. Le plus grand livre d’orientation dans les rôles secondaires est plus proche du mythe que de la lettre; Il était limité à la mémorisation mécanique, à la récurrence audio et à être un talisman de la bénédiction et de la sophistication et de l’ouverture des conseils, alors qu’il était vidé de son esprit qui a conduit l’esprit à la liberté, à la justice et à la pensée créative.
Les musulmans, sauf dans l’utérus de votre Seigneur, ont transformé le Coran en un impact de musée, attaché aux voitures et décoré avec lui la poitrine des maisons et les bénédictions de celui-ci, comme si elle était censée par la parole de Dieu d’être une amulette suspendue ou une voix embauchée dans les funéraires. Beaucoup se vantent de la maîtrise des lettres des lettres et de l’intonation des sanctuaires, tout en traitant de la signification profonde du texte comme si elles étaient interdites de comprendre, ou comme si la réflexion était un danger pour la religion. La norme de la religiosité est devenue le nombre de parties conservées, ni la profondeur de la compréhension ni la présence de valeurs coraniques dans le comportement quotidien. C’est la grande infraction: être remplacé par la gestion des versets par la race de la mémorisation, et que le Coran dans la conscience collective devient un livre de voix, pas un livre d’idées.
L’affaire ne s’arrête pas aux limites de l’ignorance ou de la négligence individuelle, mais est plutôt le produit d’une longue histoire de collusion entre l’autorité religieuse et politique. Depuis les premiers siècles, lorsque les institutions de jurisprudence se sont transformées en bureaucrates gardant la tradition plus que gardant le sens, la porte d’Ijtihad a été fermée, et l’interprétation a été emprisonnée dans les modèles de patrimoine qui sont une génération répétée après la génération, tandis que toute nouvelle lecture du texte est interdite sous le prétexte de la religion. Ainsi, le Coran est devenu l’otage d’une couche de «gardes de croyance» qui a monopolisé le droit de parler au nom de la révélation, et ils ont empêché la nation et son texte fondateur, alors ils ont perdu le livre sa voix vivante et l’ont violée de sa capacité à inspirer une nouvelle pensée ou réforme une réalité malade.
Le résultat est que les grandes valeurs coraniques – justice, dignité, égalité et liberté humaine – se sont retirées devant des rituels formels qui ne changent rien de la réalité de la tyrannie et de l’injustice. Le texte s’est séparé de la vie, la lettre a été sanctifiée et le message est mort. Au lieu que le Coran soit un levier de l’avancement de la civilisation, il a été appelé comme un slogan pour justifier la stagnation et une excuse pour perpétuer les pouvoirs politiques et religieux qui craignent la lumière que le texte porte. Le Coran est devenu – dans de nombreuses pratiques – un outil entre les mains de ceux qui craignent leur vérité libérée, ils l’élèvent sur les plateformes et font taire son âme en réalité.
La restauration du Coran de cette prison n’est pas un luxe intellectuel mais un devoir civilisé. Il ne suffit pas de répéter les slogans du retour au livre, mais nous devons plutôt pratiquer une critique fondamentale de la culture qui l’a transformée en temps sans contenu. La porte de diligence doit être rouverte sans crainte, la libération de la réflexion de la tutelle des institutions religieuses et la phobie du renouvellement, et l’investissement des sciences linguistiques et de la pensée humaine pour comprendre le texte à la lumière de ses fins totales, et non dans la capture de modèles fossilisés. Les musulmans doivent démontrer qu’ils sont des lecteurs vivants d’un texte vivant, pas de voix d’inscriptions oubliées. Le Livre de Dieu n’a pas été supprimé pour être un talisman ou un symbole vide de bénédiction, mais pour conduire une personne à la libre pensée et à la vraie justice, et à exposer toutes les autorités qui veulent soumettre l’esprit au nom du ciel. Tout échec de cette tâche est une continuation des types de maltraitance les plus durs: le Coran a abandonné sa sanctification et a trahie son message sous le couvert de son service.
• Y Muhammad Boufas – chercheur en religion, pensée et société