Abdelaali Hassani Cherif, le candidat du Mouvement de la société pour la paix (islamiste), autorisé à prendre part aux élections présidentielles du 7 septembre en Algérie, s’en est pris au Maroc, rapportent des médias locaux.
Depuis Tlemcen, la ville proche des frontières avec le royaume, Cherif a déclaré samedi lors d’un meeting électoral que «notre problème est avec le régime du Makhzen qui a historiquement conspiré contre nous». Il a souligné que «l’alliance entre le Maroc et l’entité sionisme constitue une menace pour la sécurité de l’Algérie, en raison de la présence de l’entité sioniste aux frontières ouest du pays».
Puisant dans le narratif officiel, le chef de la première force islamiste en Algérie a souligné que «des forces extérieures complotent contre le pays. Le peuple algérien est conscient de l’ampleur de ces complots et réalise l’importance de préserver son indépendance et sa souveraineté nationale».
Le Mouvement de la société pour la paix est une formation créée au début des années 1990 par le pouvoir algérien pour contrer l’influence et la popularité du FIS (Front islamique du salut). Abdelaali Hassani Cherif a succédé, en mars 2023, à Abderrazak Makri, aux commandes du MSP.