Face à une course internationale effrénée pour enregistrer les éléments du patrimoine culturel auprès des organisations compétentes et les protéger de toute attribution à des tiers, la fiction marocaine, à son tour, s'est engagée dans la préservation et la valorisation du patrimoine culturel national avec une nouvelle série intitulée « Le Caftan de Khadija ». », produit par Channel One et mettant en vedette un groupe d'élite de stars du cinéma au Maroc et à l'étranger.
La série est un drame social/humanitaire basé sur le caftan traditionnel pour mettre en valeur la richesse du patrimoine immatériel national et démontrer qu'il constitue un pilier fondamental du développement économique, tout en soulignant le rôle du patrimoine culturel dans la préservation de l'identité nationale, basé sur sur le fait que le travail consiste à le transmettre aux générations futures, à en assurer la continuité.
La série, dont la production est supervisée par la société leader dans le domaine cinématographique et audiovisuel au Maroc, « Image Factory », raconte, à travers 30 épisodes actuellement en tournage dans la ville de Casablanca (les vieux quartiers), l'histoire de « Laila », une jeune femme poussée par une grave crise financière à laquelle sa riche famille est confrontée, à reprendre le métier de sa grand-mère, confectionneuse de caftans marocains.
Son amour pour le caftan, qui lui rappelle le beau passé, grandit dans son cœur et l'aide à découvrir le côté créatif de sa personnalité, alors elle cherche à se réaliser à travers lui. La réalisation de ce rêve se heurte à des difficultés et à des obstacles que « Laila » doit surmonter, selon le célèbre dicton : « Les coups qui ne vous brisent pas le dos vous rendent plus fort. » La crise, les obstacles et les nouvelles circonstances difficiles que « Laila » va surmonter. l'expérience sont ce qui mettra en valeur sa nature authentique, sa belle nature et l'étendue de la force de sa personnalité et de son ambition.
C'est l'histoire d'une famille aisée qui se retrouve du jour au lendemain sans le sou et n'a aucun contrôle sur son pain quotidien. Après que ses membres se soient habitués à une vie d'extravagance et de luxe. Comment les membres de la famille vont-ils faire face à cette situation étrange pour eux ? Comment pourront-ils redonner de la joie et du bonheur à leur vie ?
Cet important travail dramatique, selon la société qui supervise la production, « Image Factory », vient enrichir les registres et les listes des éléments du patrimoine culturel marocain et appuyer le dossier marocain d'inscription du caftan comme patrimoine marocain authentique auprès des organismes compétents. Ceci à la lumière d'une course régionale passionnée qui a abouti à des tentatives de vol démasquées, auxquelles le Maroc a répondu avec force, comme ce fut le cas avec les Zellij, le Malhoun et d'autres, faisant du Maroc une forte présence sur les listes du patrimoine culturel immatériel du Les organisations UNESCO et ISESCO, dont le Royaume est leader au niveau du continent africain et du monde arabe et islamique.
Les événements de la série démontrent que l'intérêt des pays pour leur patrimoine culturel va au-delà de la nostalgie du passé, pour constituer un pilier fondamental de leur développement économique, car personne ne doute désormais que le patrimoine culturel est un pilier fondamental du développement économique des pays et groupes à plusieurs niveaux, directs et indirects, et de manière à intégrer le patrimoine physique sans matériel.
Parmi les gains socio-économiques associés au patrimoine culturel, il y a le développement social qui en résulte, qui se manifeste par la création d'opportunités d'emploi dans ce secteur, en particulier pour les artisans et ceux qui possèdent des compétences et des connaissances en matière de patrimoine, car de nombreux groupes sociaux travaillent dans l'artisanat du patrimoine. a relancé leurs métiers, amélioré leurs revenus et redynamisé leurs compétences. Il est devenu considéré comme une soupape de sécurité pour la perpétuation et la préservation du patrimoine.
Les indicateurs de cela incluent l'appréciation des produits artisanaux et la demande croissante de ceux-ci au niveau local et international, et la renommée internationale acquise par le costume traditionnel marocain, devenu le visage marquant du Royaume dans de nombreux forums et forums internationaux de la mode, et le l’émergence de nombreux designers au niveau international, ce qui a contribué à la croissance de l’activité touristique qui a atteint en 2023 des chiffres records.
La série, produite par Image Factory, est réalisée par Lamis Khairat et met en vedette une actrice marocaine qui a joué dans le drame turc, Mahasen Al-Murabit, qui marque sa première apparition sur le petit écran dans le rôle de « Laila ».
Sahar Al-Siddiqi, Salwa Zerhan, Rawiya, Nada Haddawi, Rajaa Lutfin, Rachida Manar, Nadia Kwan participent également à la série, aux côtés de la star du rap Eid Al-Aziz Wanza, Nasser Aqbab, Yassin Ahjam, Tariq Al-Bukhari, Yousri. Al-Marrakchi, Khalil Mukhles, Fattah Al-Gharbawi.